Je viens de participer à l’enregistrement du podcast Frugarilla sur l’agilité essentielle. L’autre invité était Laurent Morisseau.
Avec Laurent, nous avons de nombreux points de convergence, cependant nous sommes en désaccord sur la cible principale de l’agilité :
lui vise l’entreprise agile, alors que je définis l’agilité au niveau d’une équipe.
Bien décider c'est oser, sans demander la permission et en évitant le perfectionnisme.
Quelle technique de délibération utiliser pour prendre une décision collective ? Avec quelle règle d’arrêt ? Comment faire en sorte que la décision devienne une obligation pour l’équipe ?
Décider comment décider c’est tout un art. Voici quelques pistes, avec des exemples.
Dans une équipe on passe son temps à prendre des décisions. Comment le faire plus efficacement ?
On décide pour agir. Une décision retardée freine l’action, une décision mal prise risque d’être mal comprise. Pour diminuer le nombre et l’importance des conflits et agir malgré l’incertitude, l’équipe réfléchit et améliore sa façon de prendre des décisions.
Se focaliser sur l’essentiel. Éliminer les fioritures qui se sont accumulées au fil des ans. Ignorer les sur-couches qui ont fini par dénaturer l’idée de légèreté des débuts.
Il s’agit de revenir aux fondamentaux, dans l’agilité comme dans de nombreux autres domaines. Mais de quoi s’agit-il, les fondamentaux ?
Un coéquipier est désireux d’obtenir un résultat, enclin à l’entraide, avec l’envie d’apprendre. Il a les capacités d’expliquer les outils et techniques qu’il utilise, de se focaliser et de travailler en groupe. Il s’engage à suivre les règles de travail, tout en restant en accord avec son idéal.
Coéquipier est un rôle essentiel dans une équipe Scrum, tout autant que Scrum Master et Product Owner.
L'autre loi de la jungle, ses ingrédients et ses mécanismes appliqués à une équipe agile.
Le livre choisi pour le klub de lecture Agile Toulouse de septembre 2021 était :
L’entraide, l’autre loi de la jungle, de Pablo Servigné et Gauthier Chapelle, éditions Les liens qui Libèrent
Un livre intéressant qui remet en question des croyances bien ancrées sur le darwinisme. Il s’agit d’une étude multidisciplinaire dont un chapitre est consacré à l’entraide dans le groupe. La lecture de ce chapitre me donne l’occasion d’examiner la place de l’entraide dans le groupe que constitue l’équipe agile.
Dans l’édition 6 de Scrum publiée début 2022, j’ai divisé le livre en 5 parties. La première s’appelle L’écosystème ; elle contient les chapitres sur les rôles Scrum : équipe, Scrum Master, Product Owner et — nouveautés ! — coéquipier et partie prenante.
Cette évolution me donne l’occasion de revenir sur les définitions des rôles Scrum, sans considération pour celles du Guide Scrum.
Cet article est une version revue d'un texte d'abord paru dans l'ebook L'agilité comme une extension du domaine du don publié par le collectif Agile Radical à l'occasion du calendrier de l'avent
Suite de l’étude des relations du Product Owner dans son écosystème, perçues selon le paradigme du don étendu :
Demander - Donner - Recevoir - Rendre
Après les relations avec les parties prenantes et les utilisateurs, voici, avec l’exemple de Lucas (le Product Owner de PermaBio) celles avec le vivant et l’équipe.
En tant que membre du collectif agile radical, j’étais orateur à la conférence Frug’Agile (au ski) vendredi 12 février de 13h à 14h.
Voici le script qui reprend ce que nous avons dit pour l’outil CARE, un outil d’alignement pour prendre soin des équipes.
S’assurer de l’alignement avec les parties prenantes sur la mission de l'équipe
Cet article poursuit la visite de CARE avec l’exemple PermaBio.
Nous abordons aujourd’hui la 2e étape dans l’usage de l’outil, celle qui consiste, pour l’équipe, à s’aligner avec les parties prenantes.
J’ai reçu une question de Roland, un lecteur belge. Il est en train de lire mon livre L’art de devenir une équipe agile ; il me demande des explications sur le mot focalisation.
Qu’est-ce que c’est que cette focalisation ?
Je l’oriente d’abord vers la métaphore du concert des Lapins agiles à la fête de la musique. Mais cela ne lui suffit pas :
Pour que l'équipe soit robuste, il convient de s'assurer qu'elle soit viable, d'abord du point de vue de ses membres
Une équipe qui démarre est composée de personnes venant d’horizons différents qui ne se connaissent pas toujours. Pendant le prélude, c’est-à-dire la période avant le premier sprint, elle prend le temps de réfléchir collectivement à sa viabilité en tant qu’équipe.
Le prélude permet d'aligner (ou pas) la raison d'être de l'équipe et celle de l'organisation
Le prélude est un moment clé pour l’équipe en devenir agile, qui inclut des réflexions sur l’auto-organisation, la solidarité et l’impact sur le vivant.
Faites connaissance avec les membres de l'équipe et apprenez à les reconnaitre ; vous les retrouverez tout au long de l'histoire
PermaBio est l’exemple qui sert de fil rouge dans L’art de devenir une équipe agile. Dans le premier chapitre, nous avions fait connaissance avec Pierre, le fondateur, qui nous avait donné sa vision, décrit le service et expliqué pourquoi l’agilité lui semblait la bonne approche.
Nous allons maintenant faire connaissance avec l’équipe.
Le confinement, une occasion pour chacun·e de réaffirmer librement son attachement au groupe ?
Comment ce dessin de l’équipe sur un tapis volant s’est-il retrouvé dans L’art de devenir une équipe agile ? En quoi l’hétérotopie aide à devenir agile ? Est-ce que le confinement constitue une hétérotopie ?