La facilitation qu'es aquò ? Essai de clarification pour le Scrum Master et les autres facilitateurs.
Lors d’un séminaire d’entreprise qui avait pour thème la facilitation, nous avons demandé aux participants de donner leur définition, de réfléchir en groupe à ce que cela signifiait pour eux. Ce sont leurs réponses contrastées qui m’ont amené à écrire cet article.
Scrum Master, à la prochaine rétrospective, demande-toi si tu es encore utile.
Mon fils m’a envoyé un lien vers un article qui parle des métiers que pourraient faire nos enfants car parmi eux, il y a Scrum Master. Scrum Master, un métier d’avenir ?
InfoQ a lancé une série d’articles “La voix du Coach”, invitant des coachs agiles à parler de leur métier et à réfléchir sur la diffusion de l’agilité en France.
C'est le 22 février 1994 que je suis devenu officiellement consultant indépendant.
Dans ces 22 ans de conseil en “systèmes et logiciels informatiques”, une bonne moitié (la deuxième) a été consacrée exclusivement à Scrum et agile.
Durer aussi longtemps n’a été possible que grâce aux clients qui m’ont fait confiance. Je ne vais pas tous les citer, d’autant plus que certaines entreprises ont disparu ou changé de nom.
Il y a des coachs agiles qui sont à plein temps chez leur client. Parfois même, ce sont des armées de coachs à plein temps qui restent pendant une longue période au sein d’une organisation.
Je suppose que c’est pour des transformations agiles aussi massives que délicates.
Ce n’est pas la forme d’accompagnement que je pratique. En général, j’accompagne mes clients de façon discontinue et sur une période limitée.
Si vous n'avez pas conscience que vous n'avez pas assez lu, c'est que vous n'avez pas lu assez
Cet article a été commencé en 2014 après le club de lecture d’Agile Toulouse consacré à Coaching Agile, le livre de Rachel Davies et Liz Sedley traduit par Fabrice Aimetti.
C’est un livre que j’avais d’abord lu en anglais et sur tablette, en juin 2011. Je dois dire que le relire en français avec la version papier que m’a dédicacée Fabrice lui a apporté une autre dimension. J’ai appris beaucoup de cette seconde lecture.
Jeudi prochain le 11, au ScrumDay, je participerai à la présentation de l’expérimentation de l’Agilité pour un grand projet scientifique spatial.
Nous ferons la présentation à trois, avec Maurice Poncet, du CNES, et Laurent Meurisse. Il manquera le quatrième mousquetaire, Nicolas Deverge. Car nous faisons l’étude à trois consultants /coachs agiles.
L’objectif de la mission Euclid est de cartographier la géométrie de la matière noire et de l’énergie sombre. Euclid est un projet, sous l’égide de l’ESA, dont les instruments et le segment sol scientifique sont réalisés par un consortium européen regroupant les principales agences spatiales nationales et laboratoires scientifiques, dont le CNES. La NASA a rejoint le consortium fin 2012.
Le lancement de la Fédération Agile, il y a 2 ans, a permis de confronter nos idées et nos façons de faire, d’abord dans le domaine de la formation.
Nous pratiquons tous, en plus de la formation, de l’accompagnement ou du coaching, le plus souvent de façon individuelle. Pour réfléchir sur ces activités, et progresser aussi dans ce domaine, il existe une méthode, l’intervision.
La transformation, pour être agile, passe par la culture
InfoQ publie régulièrement des minilivres. J’ai d’ailleurs participé à la traduction en français de l’un d’entre eux, celui d’Henrik Kniberg :
“Kanban & Scrum, tirer le meilleur des 2” de Kniberg et Skarin, version française par les traducteurs masqués.
Plutôt que de faire une phase d'étude (ou sprint zéro) longue, transformez-la en plusieurs sprints courts
Pour commencer le premier sprint, il faut un certain nombre de choses, au moins un backlog et une équipe. En 2006, il y a une éternité donc, j’avais écrit un billet “avant la première itération”. J’en ai écrit d’autres par la suite, autour du sprint zéro.
En tant que consultant, j’ai la chance de travailler dans des domaines variés. Après avoir accompagné Sarenza.com dans sa transition radicale et à grande échelle à Scrum[1], j’interviens sur le projet Sirius du CNES avec Thalès.
Il s’agit de développer le patrimoine de base de la dynamique du vol, sur lequel viendront se construire les futurs outils opérationnels pour les mises à poste et maintien à poste de satellites. Sirius consiste en des bibliothèques Java sur la base de OREKIT et Commons Math.
Pour les missions délicates, comme séparer une grosse équipe en plusieurs
Demain, je pars en virée au Pays Basque avec Thierry Cros.
Dans leurs discours, les agilistes mettent en avant l’importance du collectif, avec l’équipe.
Mais quand nous faisons des formations ou du coaching, nous sommes seuls, la plupart du temps. Sauf à faire de l’accompagnement intensif qui laisse le temps de s’immerger dans une équipe, nous devons souvent prendre des initiatives et faire des proposition tout seuls.
Bien sûr, nous nous retrouvons régulièrement dans les conférences, les associations ou même pour un panier repas.
Finalement à Limoges vendredi, c’était plutôt une conférence qu’un séminaire. La preuve, j’étais conférencier et pas séminariste. C’est ce qui était écrit sur mon badge !
Belle réussite pour cette première conférence en Limousin, très bien organisée. Thierry a ouvert avec une présentation de l’agilité basée sur le Manifeste et j’ai enchaîné avec Scrum.
Ma présentation a duré 25 minutes ; j’ai bien tenu le timebox (grâce aux annonces de Jimmy), mais pas eu le temps de parler d’IceScrum, ce sera pour la prochaine fois.
Le manifeste agile ne dit pas que la documentation est inutile
La transition à Scrum dans un contexte de gouvernance et de modèle économique imposant habituellement une production abondante de documents.
J’accompagne une équipe Scrum dans un contexte où de la documentation est exigée lors de jalons contractuels. Au départ, il s’agit d’un appel d’offres dans un domaine industriel. L’appel d’offres est classique -pas agile- et la réponse a proposé un développement avec une méthode agile. Le développement se fait avec Scrum, mais en plein accord avec l’émetteur de l’appel d’offres, ce qui laisse, heureusement, une marge de manœuvre par rapport aux jalons et à la documentation à fournir.
Je reviens de 3 jours passés à Marseille chez ViaXoft. C’est une startup dans le domaine du tourisme. L’équipe a démarré avec Scrum il y a quelques mois en auto-apprentissage. Elle m’a demandé d’intervenir, après 5 sprints de 2 semaines, pour auditer les pratiques appliquées et recadrer l’utilisation qui en est faite.
Dans Scrum en 100 mots, apparaît une notion essentielle de Scrum : le résultat (d’un sprint) est inspecté et, en fonction de son évaluation, il est décidé d’arrêter ou de continuer le développement.
L’année dernière et encore en début de cette année, je suis intervenu, pour des formations et du coaching, majoritairement dans des grandes entreprises ou des administrations : Total, Areva, Sagem, Siemens/Continental, Banque de France…
La tendance s’inverse. En quelques semaines, je viens de donner chacune de mes 3 formations Agile/Scrum dans des plus petites entreprises oeuvrant dans des technologies de pointe :
Je termine demain ma mission à Paris. Presque 5 mois à mi-temps, à faire du coaching pour un Scrum Master et un Product Owner et les aider à mettre en œuvre Scrum sur un projet.
J’avais commencé par former l’équipe à Scrum et, à côté de ma participation au projet, ma mission consistait aussi à capitaliser les pratiques agiles pour les insérer dans le cadre méthodologique de l’entreprise.
Intéressant mais pas facile tous les jours, en particulier avec le rôle de Product Owner, dans un milieu pas vraiment favorable à l’agilité au départ : structure basée sur une séparation MOA MOE qui, en général, ne facilite pas la transition à l’agilité