C’était en janvier 2016, pendant le 4e raid agile. Le jeudi après-midi, avec Pablo nous avions animé le puzzle Astérix (oui, de l’agilité à l’échelle !). À la demande de participants, nous avions prévu un créneau sur Kanban. Comme j’étais en train de ranger les pièces du puzzle et que j’avais beaucoup donné pour ce jeu, nous décidâmes que ce serait Pablo qui présenterait Kanban tout seul.
Pablo s’était placé à gauche de la cheminée et commençait à placer des post-it sur un rectangle de fer noir qui servait de tableau. Les colonnes naissaient d’un rouleau de scotch de peintre dévidé à l’arrache. Les post-it ont vite débordé pour se poser sur le mur. En même temps qu’il manipulait, Pablo inventait l’histoire d’une organisation pour qui seraient ces colonnes et ces post-it.
À la demande générale, le Raid Agile continue en 2018.
Le 9e Raid aura lieu du 5 au 8 juin, toujours en Cévennes. Comme pour le précédent d’octobre, nous serons trois pour l’animer : Pablo Pernot, Laurent Morisseau et moi.
Tous les trois, nous avons une complicité littéraire : Pablo a écrit la préface de mon livre pour l’édition 4 (elle restera pour l’édition 5 que je suis en train de finir) et j’avais écrit celle de Laurent pour l’édition 2 de son livre Kanban. On attend que Pablo publie…
Mais le Raid c’est plus de l’oral que de l’écrit, avec des conversations hors du temps.
Suite à la lecture de mon billet Scrum3.0, Eric se demande, à propos du sprint en flux continu :
Le flux continu remet en cause le principe “pas de changement pendant un sprint”. Comment permettre à l’équipe de s’engager dans ce mode de fonctionnement ? Au jour le jour ? Ou est-ce que ce mode de fonctionnement est réservé à des équipes qui ont dépassé le stade de la nécessité de s’engager ?
Je réponds à Eric :
Doug Shimp et Dan Rawsthorne sont les auteurs du livre Exploring Scrum. À mon avis, ce livre est le meilleur qui existe sur Scrum en anglais, le plus fouillé et le plus innovant tout en restant dans l’essence de la méthode.
C’est pourquoi je porte une grande attention à l’article Scrum3.0 qu’ils viennent de publier.
Venètz aprener lo manejar visual en tornant bastir los sitis bèls de la region nòva.
Mardi prochain au Klub de jeu d’Agile Toulouse nous expérimenterons une nouvelle version, chargée d’histoire, d’un jeu qui a déjà une longue histoire.
Il y a des coachs agiles qui sont à plein temps chez leur client. Parfois même, ce sont des armées de coachs à plein temps qui restent pendant une longue période au sein d’une organisation.
Je suppose que c’est pour des transformations agiles aussi massives que délicates.
Ce n’est pas la forme d’accompagnement que je pratique. En général, j’accompagne mes clients de façon discontinue et sur une période limitée.
Suite à ma présentation à Lean Kanban France, j’ai reçu un message de Sophie. Elle accompagne une équipe confrontée à des difficultés avec Scrum qu’elle a aiguillée vers Kanban.
Son expérience est intéressante et elle la raconte bien, alors nous avons décidé de la publier.
Il s’agit donc d’un billet invité, autrement dit de guest blogging.
Appliqué sur Scrum, Kanban permet d'éviter les débordements pendant un sprint
Après avoir passé la journée du lundi avec mes camarades de la Fédération Agile pour notre conversation semestrielle, je participerai le mardi 3 novembre à Lean Kanban France.
Du Pablo en très grande forme pour la préface de mon livre
Cela commença avec Thierry Cros qui me demanda d’écrire la préface de son livre « Spécifiez Agile ». Ce que je fis avec plaisir.
Ensuite, ce fut Laurent Morisseau, pour l’édition 2 de son « Kanban pour l’IT », qui me sollicita pour sa préface. Celle de la première édition était l’œuvre de David Anderson, le « père » du Kanban, je n’allais pas refuser une suite pareille.
Cette année, c’est mon éditeur de chez Dunod qui m’a demandé de rédiger la préface de la version française du livre de Jeff Patton « Le story mapping ». Dans la version originale, il y avait 3 préfaciers : Marty Cagan, Martin Fowler, and Alan Cooper. Rien que ça.
C'est le titre d'un nouveau chapitre de mon livre, pour l'édition 4 qui sort dans un mois
Je rebondis sur le billet de Laurent Morisseau “Kanban contre le flux continu” pour dire, avec lui, que Scrum et Kanban peuvent cohabiter. C’est le sujet de ce nouveau chapitre.
En introduction du chapitre, je donne les impacts souhaités sur les rôles Scrum, qui rencontrent des problèmes dans certaines situations.
Arrêter Scrum pour le flux ? mmmmh ! j'ai un doute
Parmi les raisons évoquées par ceux qui disent :
on arrête Scrum pour passer au flux
certaines m’apparaissent très discutables :
les réunions prennent trop de temps, le sprint est un carcan qui met la pression sur les équipes, on déploie à un rythme différent du sprint, alors pourquoi le garder ?
L’affinage du backlog (refinement backlog, previously backlog grooming) est une activité faite par l’équipe pendant un sprint, dans le but de préparer des stories pour les prochains sprints.
Des petits bacs plutôt qu'un gros backlog, l'idée a maintenant fait son chemin. C'est plus facile pour l'affinage.
L’idée des bacs m’est venue quand j’étais encore Product Owner d’iceScrum, il y a 3 ans. Il y avait déjà le bac à sable, puis s’est ajouté le bac à glace. Pour iceScrum, ça s’est arrêté là, mais j’ai continué à expérimenter cette façon de présenter le backlog. C’est devenu “les bacs”.
L’expérimentation a été un succès. J’ai présenté “les bacs” dans la 3ème édition de mon livre Scrum. J’en ai parlé dans les conférences, par exemple à Toulouse. J’ai vu des équipes l’utiliser. D’autres ont essayé, ont trouvé ça bien.