Se focaliser sur l’essentiel. Éliminer les fioritures qui se sont accumulées au fil des ans. Ignorer les sur-couches qui ont fini par dénaturer l’idée de légèreté des débuts.
Il s’agit de revenir aux fondamentaux, dans l’agilité comme dans de nombreux autres domaines. Mais de quoi s’agit-il, les fondamentaux ?
En mai, une journaliste m’a demandé une interview sur l’agilité. C’était pour le magazine en ligne L’express-RH/Management, pas le genre que je lis, mais la journaliste était sympa et j’ai répondu avec plaisir à ses questions.
Son article est paru fin mai, il s’appelle :
Comment devenir un adepte du management “agile” ? Des experts nous répondent.
Le premier Raid Agile a eu lieu en novembre 2014. En quatre ans, avec Pablo Pernot, nous avons organisé dix raids. Organiser et animer un raid, cela demande beaucoup d’énergie. Nous avons préféré la consacrer à d’autres activités : du business, des livres, des collectifs, des fusions, des réflexions, des enfants et petits enfants.
Alors le raid s’était arrêté en juin 2018. Et puis…
Le prélude est la période — courte — préparant le basculement dans la boucle des sprints. Souvent mal nommée, ignorée la plupart du temps, cette période de démarrage est cruciale pour le succès d'une équipe.
Allez, on décolle ! L’enthousiasme pour commencer les sprints doit être partagé par toute l’équipe.
En mai, j’ai participé à la journée Agilité organisée par l’INSEE. Mon intervention d’une heure a porté sur le prélude. À l’occasion j’ai mis à jour ma présentation, que j’inclus dans ce tuto du prélude.
Le résultat du sprint est ce que l’équipe donne aux parties prenantes à la fin de chaque sprint, pour solliciter leur feedback.
Le résultat est produit par le travail de l’équipe, à partir du backlog, dans la boucle du sprint. À un backlog unique vont correspondre plusieurs résultats, un par sprint.
Le backlog est l'outil pour collecter les demandes et les affiner, afin d'alimenter l'équipe.
Cela fait une vingtaine d’années que l’usage du mot backlog, provenant de Scrum, s’est répandu dans le domaine de l’agilité. Cette — déjà longue — histoire est passée par des moments différents : au début il s’agissait de le promouvoir comme outil de collecte en remplacement des gros documents de spécification, ensuite de montrer qu’il ne s’agissait pas simplement d’une liste mais qu’il y avait du travail de réflexion et d’amélioration — l’affinage — avant qu’un élément du backlog rentre dans un sprint. Maintenant l’enjeu porte sur l’usage du backlog en alignement avec la stratégie et un modèle de valeur.