Le beurdone de release
C'est le graphique qui permet de montrer l'avancement d'une release

Je n’ai pas réussi à trouver une traduction correcte de burndown en français. J’ai envie de lancer un néologisme avec le beurdone.
Un beurdone de release1 est basé sur la mesure de ce qui reste à faire jusqu’à la fin de la release. A la fin de chaque itération, le total de ce qui reste à faire est recalculé.
Pour l’obtenir il faut donc une liste de ce qui reste à faire obtenu à partir du backlog et une mesure du poids de chaque élément, une estimation en points par exemple.
A quoi ça sert ?
- à montrer l’avancement réel, en tout cas le meilleur qu’on ait, puisqu’il est basé sur la distinction entre ce qui est complètement fini et ce qui reste.
- à montrer la tendance et par là à se poser des questions sur la façon de continuer.
Si la release est à périmètre fixé, le beurdone permet d’estimer la date de fin. Si la release est à date fixée, le beurdone permet d’estimer le contenu2 qui sera fini à cette date.
En fonction de ce que présente le beurdone, des décisions peuvent être prises plus facilement pour ajuster l’objectif de la release. Le schéma ci-dessus illustre, pour une release à date fixée, le nombre de points résiduel obtenu en prolongeant la tendance des 4 premières itérations.
Limites
- Le beurdone simple ne fait pas apparaître les variations dues aux modifications de périmètre. Exemple : lors de l’itération 3 dans le schéma le graphe montre qu’on est passé de 140 points au début à 134 à la fin. On ne sait pas si la vélocité est de 6 ou si elle est en fait plus élevée et combinée à des ajouts de nouvelles fonctionnalités à faire pour la release. On peut, si on est dans ce dernier cas, utiliser une version plus sophistiquée du beurdone mais c’est un peu plus difficile à faire et à expliquer.
- Il nécessite d’avoir identifié et estimé ce qui est à faire jusqu’à la fin de la release, ce qui prend du temps et n’est pas toujours utile.