Pas de billet le premier mai, je n’avais pas prévu de travailler non plus mais des impondérables sur le projet IceScrum ont fait que j’ai quand même fait des tests et de la réflexion autour de Scrum hier.
Mais pas de défilé avec les syndicats ! Un syndicat, justement, on pourrait penser que c’est bien loin des valeurs de l’agilité.
Mais qu’est ce que je lis dans le compte-rendu d’une réunion avec la direction ?
J’ai expliqué il y a quelque temps le processus de gestion des bugs pour le projet IceScrum. Les utilisateurs peuvent déposer des bugs et des demandes d’évolution dans un bugtracker,Jira.
L’autre jour à Marseille dans sa présentation, pour parler des user stories, Thierry a dit des histoires d’utilisation. Tiens, un mélange entre cas d’utilisation et histoires d’utilisateur !
J’avais fait un billet sur les différences entre les deux il y a déjà 2 ans. Depuis, j’ai beaucoup pratiqué les histoires (d’utilisateur), et plus du tout les cas (d’utilisation). Je n’ai vu aucune des équipes que j’ai suivies en faire. Le seul endroit où j’ai vu des cas d’utilisation, c’est dans le guide méthode d’une administration : la pratique y était présentée comme obligatoire sur les projets et expliquée avec des exemples.
Dans le billet Scrum structure les équipes, j’avais présenté l’exemple d’une organisation où la mise en œuvre de Scrum conduisait à modifier la façon dont les personnes participaient à des projets.
Avec l’objectif d’aller, avec Scrum, vers moins de multi-projets pour limiter les perturbations, nous étions arrivés à la notion de plateforme, qui fédère des applications, sur laquelle travaille une équipe, et pour laquelle les choses à faire sont dans un seul backlog :
Une plateforme, un backlog, une équipe
Un retour d’expérience Scrum en 5 minutes, dans la joie, la bonne humeur et en musique.
Le petit jeune qui a produit ça, c’est Bruno !
La chanson du jour, c’est celle des Red Hot Chili Peppers dans la vidéo.
Le terme dette technique revient pas mal en ce moment. On en parle dans les blogs et je l’entends même dans mon équipe.
Il n’est pas récent : il vient d’un article de Ward Cunningham de 1992 pour une conférence OOPSLA.
À l’époque, pas d’agile ! Mais du développement incrémental et orienté objet.
Cunningham utilise l’analogie avec la dette financière pour mettre en évidence que, comme les intérêts s’accumulent progressivement lorsqu’on contracte une dette, le coût de développement augmente si le logiciel a des imperfections techniques.
Every minute spent on not-quite-right code counts as interest on that debt.
Dette technique serait-ce le nouveau nom de la (non) qualité ?
Suite à mon premier billet sur la dette technique nique nique, Olivier nous donne une idée pour la mesurer :
Estimer l’écart de coût d’une histoire utilisateur entre l’instant présent et le début du projet
Essayons. Il nous faut 2 histoires utilisateur de même taille.
Le burndown chart montre bien ce qui reste à faire, mais on n’y voit pas les évolutions de périmètre. Il y a 2 ans, j’avais présenté l’intérêt du burnup à 2 courbes pour pallier ce manque du burndown.
La vie d’un produit développé en appliquant Scrum est faite d’une séquence de releases. En général, une release dure quelques mois (entre 2 et 8 mois). Quand on a fini une release, on passe à la suivante, jusqu’à la fin de vie du produit. Normalement, les releases se suivent, mais ne chevauchent pas.
Une release est constituée d’une séquence de sprints. Un sprint dure entre une semaine et 4 semaines. Quand un sprint est fini, le suivant commence. En principe, il n’y a pas de trou entre 2 sprints et les sprints ne se chevauchent pas.
Cette année, le Stade Toulousain n’est pas champion de France de rugby. Et l’équipe de France a beau avoir battu les All Blacks samedi, ils ne sont pas pour autant champions du monde.
Alors qui est champion ?
C’est Castanet-Tolosan, ma ville, là où j’habite !
L’Avenir Castanéen est champion de France en Fédérale 2.
Au lieu de test d'acceptation, spécification par l'exemple serait probablement plus approprié
Les tests d’acceptation (au sens agile) remplacent une spécification fonctionnelle détaillée. Avec un bénéfice essentiel : la communication est facilitée entre le métier et le développement.
Cette semaine, j’ai assisté à des soutenances d’étudiants de Master 2 qui finissent leurs stages de 8 mois en alternance (3 jours par semaine). Sur les 4 auxquelles j’ai assisté, 3 ont beaucoup parlé de Scrum. Les projets sur lesquels ils ont travaillé pendant leur stage ont utilisé Scrum et leur présentation a largement porté sur sa mise en œuvre.
Avec l’expérience on donne moins d’importance aux estimations et à leur justesse, parce qu’on sait que ce qui compte avant tout c’est d’arriver, en faisant de son mieux.
C’est comme en randonnée. En montagne, les estimations sont déjà faites pour vous, comme je le remarquais il y a 3 ans dans l’article : La minute idéale du randonneur. Avant je mesurais la durée réelle d’un parcours et en plus, j’étais content si elle était plus courte que celle annoncée sur les panneaux.
Depuis quelques semaines, la fréquence de mes billets a diminué. Ce n’est pas que je n’ai plus rien à dire. C’est que j’écris ailleurs : je me suis lancé dans un livre sur Scrum.
Vu le temps et l’énergie que ça me prend, mon blog en pâtit.
Pourtant, c’est bien grâce à mon blog Scrum, Agilité et Rock’n roll que j’ai été sollicité par les éditions Dunod pour écrire ce livre. Dans le titre du livre, on devrait retrouver Scrum et Agilité. Pour le rock’n roll, j’ai un doute.
Ca fait presque 4 ans que le projet IceScrum a commencé. Il y a eu des changements de techno (et il y en aura encore), de nombreuses modifications dans l’équipe, des périodes d’inactivité, des moments de découragement.
Depuis 8 mois, le développement a pris une autre dimension. L’application s’est considérablement enrichie du point de vue fonctionnel, la facilité d’utilisation a été l’objet de tous nos efforts et sa stabilité s’est nettement améliorée. Je l’utilise tous les jours pour le projet IceScrum lui-même et pour mes projets personnels. La plupart de mes clients utilisent encore Excel, cela me permet de voir la différence…
Comme quoi apprendre Scrum et l'agilité, c'est divertissant !
Les cartes de planning poker servent à estimer.
Mais pas à jouer au poker.
On peut quand même s’en servir pour des activités ludiques. La preuve en photos, c’était à l’occasion d’un séminaire (en relation avec Scrum et l’agilité) que j’ai animé la semaine dernière. Dans deux des ateliers, nous avons utilisé les cartes de planning poker.
Le premier atelier est un jeu, trouvé sur le site de la Scrum Alliance, qui montre l’importance de la communication dans l’équipe. C’est une espèce de bataille muette.
Si vous avez encore besoin de convaincre votre chef, il y a un argumentaire à votre disposition, avec le calcul du ROI !
Je viens de consulter le programme, ça donne très envie d’y aller[1].
Voilà quelques présentations auxquelles j’aurais aimé assister[2], rien que le lundi et en ne gardant que les présentateurs connus dont j’ai déjà parlé dans ce blog :
Research on Agile, avec Philippe Kruchten, avec qui j’avais fait une présentation pour l’Agile Tour 2008, Advances in Release Planning, par Jim Highsmith dont j’ai déjà parlé plusieurs fois ici, Craftmanship, par Robert Martin (Uncle Bob que je cite régulièrement), Creating Agile Simulations and Games avec Elisabeth Hendrickson, (j’aime beaucoup les jeux et ce que fait Elisabeth), New Approaches to Risk Management par David Anderson, dont j’avais beaucoup aimé la présentation à Agile2008, Prioritizing your Backlog Product par Mike Cohn (juste pour voir Mike, parce qu’a priori je sais ce qu’il va dire), Workflow is orthogonal to Schedule par Mary Poppendieck, What does an Agile Coach do ? avec Rachel Davies. Notes [1] je n’ai pas de chef à convaincre, mais il faudrait que je trouve un sponsor !
En lisant rapidement la liste de discussion Scrum, je vois que Mike Cohn annonce la traduction en russe de son introduction à Scrum sous licence Creative Commons. Cela m’a donné l’idée de relire la version française que j’avais faite il y a plus de 3 ans, puis actualisée en mai 2007.
Le livre que je suis en train d’écrire me fait poser beaucoup de questions sur (entre autres) la traduction des termes Scrum en français. Parfois je ne traduis pas et je garde l’anglais : Scrum Master, Backlog…
Le groupe de discussion Scrum de Montréal s’interroge sur les outils pour Scrum. Je reprends leur compte-rendu en donnant mon point de vue d’utilisateur, de consultant et aussi de Product Owner d’IceScrum.
Suite à mon billet sur les Fonctions d’un outil Scrum, Xavier se demande si je ne suis pas contradictoire :
Si une équipe utilise le tableau mural, comment peut elle afficher le burndown chart dans son outil Scrum sans double saisie?
J’apprends par Fabrice que mon blog ne passe pas le contrôle parental ! C’est dans son billet Scrum, Agilité et contrôle parental.
Tout ça à cause du planning poker. Le mot poker fait aussi que, sur mon blog, les commentaires qui parlent de planning poker sont marqués comme des spams.
Déjà, quand je faisais du conseil dans une grande banque centrale, ça tiquait quand j’annonçais sur le planning une réunion de planning poker. C’est pourquoi j’avais proposé séance d’estimation en groupe avec des cartes.
Dans nos métiers, une vision est l’expression d’une volonté collective de développer un excellent produit. Une vision doit être ambitieuse pour entraîner les énergies et donner un élan, tout en restant réaliste.
L’absence de vision limite la capacité de l’équipe à s’investir dans un projet.
J’étais samedi au match Toulouse-Brive (38-0). Les joueurs du Stade étaient motivés malgré la chaleur. La vision d’un club comme le Stade Toulousain est donnée en début de saison (comme l’est la vision d’un produit en début de release).
Le chat (agile !) de mon logo va se régaler avec tous ces petits oiseaux qui gazouillent
En regardant les moyens de suivre la conférence Agile2009, j’ai vu qu’il y avait Twitter. Je me suis dit que c’était l’occasion de me lancer. Je suis donc désormais sur Twitter :
http://twitter.com/claudeaubry
Le chat (agile !) de mon logo va se régaler avec tous ces petits oiseaux qui gazouillent.
Il y a quelques événements à la rentrée qui devraient faciliter le gazouillement collectif.
Ça fait longtemps que je n’ai pas parlé de rock’n roll, me direz-vous.
Pourtant, tout le temps que je passe à écrire le livre Scrum, et ça fait beaucoup de temps, j’écoute de la musique.
Presque 2 ans après la dernière démonstration, IceScrum est à l’affiche du SigmaT11. Cette fois-ci, la présentation se fera en équipe (il y a aura Benjamin et Stéphane) et j’y participerai activement. De l’eau a coulé sous les ponts, maintenant IceScrum est mon outil préféré.
La dernière version connait un grand succès dans le monde entier (sauf en Afrique !), et en particulier au Brésil, qui est, de loin, le pays le plus branché IceScrum :
Voilà ce que nous dit Brian à propos d’iceScrum :
After the installation which took a while to gather all the necessary software before getting to installing icescrum, this is my first day of using it and I see a lot of promise for this tool. The GUI is absolutely outstanding! Much better than the paid platforms out there. I’m looking to use it for a small organization such as ours. Merci beaucoup!
Scrum vient avec un vocabulaire particulier qu’il faut s’approprier. Déjà, certains prononcent « scroum » ou « scrume » alors que c’est « screum » (phonétique : skrᴧm).
Je viens d’envoyer le manuscrit de mon livre sur Scrum à Dunod. Au moment de la signature du contrat, j’avais donné comme date de livraison fin septembre. Un horizon pas trop éloigné (c’était en juin).
J’ai bien fait, parce qu’autrement j’aurais continué à faire des modifications pendant des semaines.
Je vais enfin reprendre des activités normales.
Voici le plan du livre, à paraître chez Dunod en 2010.
Ce matin, je donne ma troisième séance de 4 heures de cours aux étudiants de master. Au programme, comment aller de l’idée du produit à la constitution du backlog initial, donc sur la vie du produit avant les sprints. Avec des ateliers en groupe, nous verrons comment construire une bonne vision, élaborer une liste de features, identifier les rôles d’utilisateurs et décomposer les features les plus prioritaires en stories.
Avec Twitter, on est vite au courant des bruissements du microcosme. La semaine dernière, on apprenait que Ken Schwaber, le fondateur, était contraint à la démission du conseil d’administration de la Scrum Alliance. On se dit quel monde impitoyable.
C’est le titre de la présentation que j’animerai le 22 octobre à 14Hh30 au cours de l’étape toulousaine de l’Agile Tour.
Cette année, il y aura une vingtaine de sessions dans la journée avec 3 ou 4 en parallèle, il faudra choisir.
Par Yannick, je découvre un comparatif d’outils Open Source pour la gestion de projet, dans lequel figure IceScrum.
L’étude est fouillée, on voit que du temps a été passé à définir les critères et utiliser les produits. IceScrum s’en sort plutôt bien.
J’apporte quelques compléments à l’analyse qui en est faite. D’abord, la version 2#13 a été utilisée pour les tests, ce n’est pas la dernière, qui est la R2#14.1, avec son lot d’améliorations.
Le plan de mon livre sur Scrum a un peu évolué en septembre
Finalement je n’ai pas fait un chapitre sur Scrum pour autre chose que du logiciel, j’ai regroupé les présentations de Scrum et de l’agilité dans un seul chapitre, j’ai mis les tests à part et j’ai ajouté une partie sur Scrum en France.
En préparant ma présentation Estimations, mesures et indicateurs agiles à l'Agile tour du 22, je revois la notion de valeur.
C’est un précepte de Scrum et des méthodes agiles : on cherche à maximiser la valeur ajoutée. Plus la valeur d’un élément est importante, plus sa priorité est élevée et, comme la priorité définit l’ordre dans lequel les éléments du backlog sont réalisés, les éléments avec le plus de valeur sont développés en premier.
Mais ce n’est pas facile d’estimer la valeur ajoutée par une story…
Jeudi à Toulouse, ce sera jour d’Agile Tour. Il y aura des conférences, des retours d’expérience, des ateliers et aussi des présentations d’outils. A côté d’outils commerciaux prestigieux comme VSTS, RTC et Jira, on trouve IceScrum, l’outil open source (et régional de l’étape).
L’équipe IceScrum sera présente au complet et assurera la présentation (salle TD-6 à 15h30). IceScrum sera également exposé toute la journée sur les stands d’Akka et Thierry Cros Organisation, pour des démonstrations personnalisées et des discussions avec les développeurs de l’équipe.
Jeudi lors de l'Agile Tour, un créneau est réservé pour un panorama de l'enseignement de l'agilité à Toulouse.
J’en profite pour rappeler ce qui est fait cette année à l’IUP ISI, où un module agile existe depuis 3 ans (par exemple, 29 diplômés l’an dernier).
Les étudiants suivent des séances de 4 heures, chacune avec un peu de cours et des travaux dirigés. Les travaux dirigés sont faits en groupes (4 groupes de 6 cette année) et leur permettent d’appliquer les concepts présentés (cette année, 4 sujets différents qu’ils ont choisis). Leur travail se passe en ateliers. En voici deux exemples, une consolidation de vision sur gros Post-it et un planning poker :
J’allais oublier de publier les résultats du dernier sondage, sur la fin de release, qui a récolté plus de 100 réponses.
La question était :
Quand finissez-vous la release ?
La release à date fixée arrive en tête, c’est aussi la pratique la plus facile à appliquer. La fin de release définie sur la valeur obtient un bon quart, je serais curieux de savoir comment le “assez de valeur” (c’était avant que je dise utilité) est évalué.
Ma présentation “Estimations, mesures et indicateurs agiles” pour Agile Toulouse 2009 c’est demain à 14h30. C’est en plein dans l’heure de la sieste (si j’en vois un qui somnole, je l’envoie dans la session XP Game qui a lieu en parallèle, ça va le réveiller de gonfler des ballons. Ou alors faire du TDD dans le dojo, ça lui apprendra la dure voie de l’agilité).
Jeudi, lors de l’Agile Tour à Toulouse, j’ai assisté au retour d’expérience d’un projet au forfait en Scrum entre l’INRA et Ekito. A chaque fois que je fais une présentation publique (et c’était encore le cas à Montpellier vendredi), j’ai droit à la question sur la compatibilité du forfait avec l’agilité ; la meilleure réponse est donnée par des expériences réussies. Et celle-là était la plus convaincante que j’ai observée.
A la fin de ma présentation à l’Agile Tour, j’ai eu une question sur le CMMI et sa compatibilité avec les méthodes agiles. J’y ai répondu d’une façon convenue, comme celle qu’on entend dans les retours d’expérience sur l’utilisation de Scrum dans un contexte CMMI niveau 2 : oui, en cherchant bien dans les 2 domaines on trouve des zones de convergence et oui on peut faire du Scrum dans un contexte CMMI.
La semaine dernière j’ai fait un retour dans ma région natale (la Lorraine) : j’ai animé une formation Scrum dans les Vosges. J’ai rencontré une équipe très sympathique qui, après la formation, est très motivée pour appliquer Scrum.
Demain je fais ma dernière demi-journée à mes étudiants, dans le cadre de l’enseignement des méthodes agiles. Cette dernière partie est consacrée à la rétrospective.
Et début décembre, je donnerai une formation Scrum publique, à Montpellier, dans un cadre magnifique. Cette formation est organisée par la très dynamique association Particul.es, déjà à l’initiative du ScrumPy du 23 octobre.
Le backlog de produit demande des soins attentifs et réguliers !
J’ai passé une bonne partie de ma dernière semaine sur le backlog d’IceScrum. En tant que Product Owner de ce bel outil qui rencontre de plus en plus de succès, j’ai du travail qui va aussi en s’amplifiant. Le temps que je consacre à IceScrum peut être divisé en 3 parties à peu près égales :
Je viens d’adhérer à l’April. Ca faisait longtemps que c’était dans mon backlog mais bon vous savez que c’est, on a plein de choses dans un backlog (de temps en temps, faut faire un grand nettoyage) et c’était pas prioritaire.
Et aujourd’hui, la story “Adhérer à l’April” est devenue prioritaire (un petit rappel sur Twitter y a contribué) et hop c’est fait.
Je vous invite à en faire autant.
En plus c’est cohérent avec ce que je fais sur le logiciel libre IceScrum.