Expression de besoins : la boite à outils du Product Owner
Il y a quelques années, avec Thierry Cros, nous avions le projet d’écrire ensemble un livre sur l’Agilité. Nous avions même commencé. Finalement ça ne s’est pas fait, par manque de temps.
De mon côté, environ un an après, j’ai commencé le livre Scrum, dont Thierry a été un des relecteurs.
C’est maintenant au tour de Thierry de publier un livre. C’est Spécifiez agile produit sur LeanPub. Le sous-titre est Expression de besoins : la boite à outils du Product Owner.
La saison 1 de Rupture douce a été publiée début novembre. J’en avais parlé : des histoires connectées.
J’ai été particulièrement fier de contribuer à cet ouvrage collectif. J’y avais été convié par Laurent, suite à ma participation à son atelier du ScrumDay et l’article que j’avais écrit un peu après : Quand l’Agilité rencontre la sociocratie.
Résumé de l’épisode précédent :
À la Pasteline, avec une chocolatine, Thierry me parle de sociocratie. Mais il devient l’heure d’aller vaquer. Je n’en sais pas beaucoup sur le sujet.
La cybernétique Suffisamment quand même pour éveiller ma curiosité. Une recherche et j’ai vu que la sociocratie avait une page dédiée dans Wikipedia[1]. Très vite, m’apparut la première convergence avec l’Agilité dans le principe d’auto-organisation.
Je découvris les quatre règles de fonctionnement : la prise de décision par consentement, le cercle, le double lien et l’élection sans candidat. J’y lus aussi que la sociocratie avait ses racines en France, chez Auguste Comte, à l’origine du nom, et dans la cybernétique. Ah ?
Résumé des épisodes précédents : Une chocolatine à la Pasteline et une virée à Grenoble ont permis de découvrir la sociocratie. Mais l’Agilité et la sociocratie vont-elles enfin se rencontrer ?
En 2009 puis en 2010, j’avais réalisé un sondage sur la durée des sprints. Le sondage était en ligne sur mon blog et ce sont donc mes lecteurs de l’époque qui y ont répondu.
Voici les résultats de 2010 et ceux de 2009.
J’avais utilisé ces résultats dans mon livre, §2.1.3 figure 2.5, page 17.
Il est temps de réactualiser ces chiffres, pour éventuellement insérer les résultats dans une nouvelle édition du livre, s’ils ont significativement évolué.
Nous sommes toujours dans la saison 1 de Rupture douce. L’histoire s’appelle Quand l’Agilité rencontre la sociocratie. Le titre de cet épisode est “La sociagilité’'.
Résumé des épisodes précédents : Après une chocolatine à la Pasteline et une virée à Grenoble, l’Agilité et la sociocratie se sont enfin rencontrées au ScrumDay. Mais leur relation va t-elle se poursuivre ?
Résumé des épisodes précédents : Après une chocolatine à la Pasteline et une virée à Grenoble, l’Agilité et la sociocratie se sont enfin rencontrées au ScrumDay et partagent des idées en commun. Auront-elles beaucoup d’enfants ?
Du pouvoir hiérarchique au pouvoir latéral Dans la plupart des organisations encore marquées par le taylorisme, le représentant est souvent un chef désigné par le chef de plus haut niveau (les fameux N+1, N+2, …N+x).
Nouvel épisode de l’histoire Quand l’Agilité rencontre la sociocratie, dans la saison 1 de Rupture douce.
Résumé des épisodes précédents : Après une chocolatine à la Pasteline et une virée à Grenoble, l’Agilité et la sociocratie se sont enfin rencontrées au ScrumDay et partagent des idées en commun.
L’expérimentation de la sociagilité commence en observant les façons de désigner des représentants dans les bandes de bikers. Voici la suite.
Suite de l’histoire Quand l’Agilité rencontre la sociocratie, dans la saison 1 de Rupture douce.
Résumé des épisodes précédents : Après une chocolatine à la Pasteline et une virée à Grenoble, l’Agilité et la sociocratie se sont enfin rencontrées au ScrumDay et partagent des idées en commun.
L’expérimentation de la sociagilité commence en observant les façons de désigner des représentants dans les bandes de bikers et ce que propose Etienne Chouard à l’échelle de nos pays. Voici la suite.
J’avais dans l’idée de faire un billet sur un des nombreux jeux de cet excellent Agile Games France, mais le billet tripal de Pablo sur la horde a changé mes priorités.
J’avais récemment évoqué la horde dans un de mes billets, l’épisode 5 de ma série sur mon histoire de Rupture douce. Un épisode où il aussi est question de pouvoir latéral, de Skull & Roses et de …Pablo.
Dans mon billet la horde était l’archétype du groupe avec un chef choisi pour sa force ou son courage. Pablo se réfère à la horde comme exemple du comportement d’équipes ou de communautés agiles. Je trouve l’idée très intéressante. L’analogie me paraît plus adaptée que celle du troupeau, qui n’est finalement qu’une horde apprivoisée (et donc soumise).
J’avais vraiment regretté d’avoir raté la première édition d’Agile Games France en 2012 à Nantes. Même si on m’avait raconté, ce n’est pas pareil, la magie n’opère que si on est sur place.
Je suis donc parti pour le festival d’Avignon, celui des premier et deux février 2013, consacré aux Jeux et Ateliers Agiles.
J’ai commencé par du off, avec la vision hallucinante des petits bonshommes jaunes ramassant des bouteilles d’huile sur les 3 voies de l’autoroute. Une heure trente d’attente pour y arriver quand même. Largement de quoi réfléchir aux goulots d’étranglement…
Suite et fin de l'histoire Quand l'Agilité rencontre la sociocratie, dans la saison 1 de Rupture douce
Résumé des épisodes précédents : Après une chocolatine à la Pasteline et une virée à Grenoble, l’Agilité et la sociocratie se sont enfin rencontrées au ScrumDay et partagent des idées en commun.
L’expérimentation de la sociagilité commence en observant les façons de désigner des représentants dans les bandes de bikers et ce que propose Etienne Chouard à l’échelle de nos pays. Sur le terrain, Josette et Brice pratiquent l’élection sans candidat.
Tout ça fait réfléchir à la notion de chef dans notre monde de l’Agilité. Mais il faut bien conclure.
Avec le beau dessin de Patrice, mon illustrateur bien aimé
J’écris l’édition 3 de mon livre Scrum. Quand mon éditeur m’avait suggéré cette nouvelle édition, j’avais demandé ici dans ce billet ce qu’il paraissait intéressant d’y ajouter.
Dans son commentaire, FXMaq m’a orienté vers le mûrissement de backlog. Bonne idée.
En fait j’en parle déjà dans l’édition deux. Dans le §5.4.2 donc à la fin du chapitre sur le Backlog je conseille dans les choses à essayer de “Cultiver son backlog”. C’est ce que FXMaq appelle joliment mûrir et qui vient de l’anglais grooming.
Où il est question de story technique, un sujet controversé
La vocation du backlog étant de collecter tous les travaux de l’équipe qui apportent de la valeur, il n’est pas raisonnable de se limiter uniquement à ce qui est visible des parties prenantes.
Cette présentation des types de story reprend l’idée de Backlog in Colors proposée par Philippe Kruchten (qu’on trouvera dans ses slides sur la dette technique dont je conseille la lecture; elle donne du sens à cette notion souvent vague).
En fait, ce ne sont pas vraiment des réunions au sens habituel, mais plutôt des rites
En 2007, j’avais écrit un billet listant les réunions d’un projet Agile.
Voici une réactualisation présentée pour un sprint de 3 semaines. Ce qui a changé, c’est la revue de backlog. Au lieu de la faire une seule fois avant la fin du sprint, je conseille maintenant de la faire régulièrement sur un rythme hebdomadaire.
Cette réunion permet d’avancer collectivement sur le bac(log) de culture.
Les durées, à titre indicatif, pour un sprint de 3 semaines :
Je viens de donner deux formations Kanban avec Laurent Morisseau
Pour initier à la pratique de Kanban, nous proposons un jeu. Cette fois, nous avons utilisé le Kanbanzine, le nouveau jeu français, qui simule la création d’un magazine hebdomadaire.
Nous étions, avec Laurent, les premiers acheteurs du jeu, diffusé à partir de janvier 2013. J’avais animé une session de Kanbanzine début février, lors de l’Agile Open Games d’Avignon. C’était un peu spécial, en particulier parce que les participants étaient déjà plus que sensibilisés, alors que le but de l’atelier est la découverte de Kanban.
Jeudi prochain le 11, au ScrumDay, je participerai à la présentation de l’expérimentation de l’Agilité pour un grand projet scientifique spatial.
Nous ferons la présentation à trois, avec Maurice Poncet, du CNES, et Laurent Meurisse. Il manquera le quatrième mousquetaire, Nicolas Deverge. Car nous faisons l’étude à trois consultants /coachs agiles.
L’objectif de la mission Euclid est de cartographier la géométrie de la matière noire et de l’énergie sombre. Euclid est un projet, sous l’égide de l’ESA, dont les instruments et le segment sol scientifique sont réalisés par un consortium européen regroupant les principales agences spatiales nationales et laboratoires scientifiques, dont le CNES. La NASA a rejoint le consortium fin 2012.
Plus de 60% des participants étaient des participantes
La formation Innovation Games du 10 avril à Paris a fait le plein.
Avec Alexandre Boutin, nous avions lancé cette journée d’introduction aux IG en 2011 et depuis le succès ne se dément pas, avec des participants heureux.
Fait notable cette fois : plus de 60% des participants étaient des participantes. Oui, enfin une formation où il y a plus de nanas que de mecs.
Voici le support de la session « Expérimentation de l’Agilité pour un grand projet scientifique spatial » présentée à 3, avec Maurice Poncet (Cnes) et Laurent Meurisse au ScrumDay 2013[1].
L’objectif de la mission Euclid est de cartographier la géométrie de la matière noire et de l’énergie sombre.
Euclid est un projet, sous l’égide de l’ESA, dont les instruments et le segment sol scientifique sont réalisés par un consortium européen regroupant les principales agences spatiales nationales et laboratoires scientifiques, dont le Cnes.
La semaine dernière, j’ai donné une formation de deux jours, pour des ScrumMasters qui pratiquaient déjà.
À mes débuts de formateur Scrum (ça commence à faire longtemps), j’avais 3 formations, une pour les PO, une pour les SM et la dernière pour les développeurs. Puis finalement j’ai fait très majoritairement des formations Scrum pour toute l’équipe. C’était bien mieux comme ça. Quand une équipe démarre, il faut former tout le monde.
Pour faire écho à mon ami Alex qui vient de publier un billet “Le plaisir du Kanban”, je mets en avant le désir pour refléter l’engouement kanbanesque, au moins celui des pionniers.
Comme preuve, l’atelier Kanbanzine que je vais animer lundi prochain pour Agile Toulouse a fait le plein en moins de 3 heures après son annonce.
Déjà le club de lecture sur le livre de Laurent Morisseau, et en sa présence, avait suscité beaucoup d’envie.
Ca fait quelques jours que je vois passer des tweets sur un jeu lancé par Pablo Pernot. Comme je sais que Pablo aime bien le feedback -il en a déjà eu pas mal- voici le mien.
Pablo a publié un article sur ce jeu puis un deuxième après un premier feedback.
Le nom du jeu Alors je n’aime pas du tout adn-agile. On entend à longueur de journée l’expression “c’est pas dans mon adn”, c’est complètement galvaudé.
Le créneau pour cet atelier était 18h-20h à la Maison des Associations. Les participants qui s’étaient inscrits avant la limitation à 7 étaient très motivés.
Dans mon animation, j’ai adapté le scénario fourni avec le jeu :
Philippe est venu renforcer la validation (ce qui se concrétise par 3 dès en validation) dès que l’équipe a fait remonter le goulet d’étranglement, soit 2 jours avant le déroulement nominal. Les cartes vertes apportent des bonus jusqu’à la fin de la partie et pas seulement pour les cartes sur le plateau. La latitude complète laissée pour l’ordre de lancement des dés a permis d’avoir les Exclus et les Top News traversant le système en un seul jour.
Une journée de type Open Space avec Gojko Adzic, le 3 juillet à Toulouse !
Scrum aide à bien développer un produit. Pour aller plus loin et développer le bon produit, des pratiques complémentaires sont nécessaires.
Ce sera l’objectif de la journée du 3 juillet que de présenter et discuter de ces nouvelles pratiques de définition de produit. Parmi elles : impact mapping, lean startup, test d’acceptation BDD et spécification par l’exemple.
Gojko Adzic, qui est à l’origine de quelques unes de ces nouveautés, sera présent.
Cette troisième édition présente le Scrum de l'an 2013
Ça devient bon, j’ai fini de relire le premier jeu d’épreuves hier. Le livre est toujours prévu pour juin.
Voici le texte que j’ai proposé à Dunod pour actualiser la quatrième de couverture de mon livre Scrum.
Depuis les premières éditions de cet ouvrage, publiées en 2010 et 2011, l’usage de Scrum a continué à se répandre en irriguant tous les domaines de l’IT. Pendant ce temps, par la prise en compte du feedback des utilisateurs et pour s’adapter aux nouvelles situations, Scrum a évolué.
Des pratiques historiques sont maintenant déconseillées ou devenues obsolètes, d’autres ont été adaptées et de nouvelles sont apparues.
Cette troisième édition présente le Scrum de l’an 2013.
Hier, j’annonçais les nouveautés qu’il y aurait dans le contenu de l’édition 3 de mon livre Scrum. Il en est une autre qui me fait particulièrement plaisir : il y aura aussi une nouvelle préface.
Le préfacier lui n’a pas changé : c’est toujours François Beauregard.
En février, j’avais lancé une enquête “Quelle est votre vélocité moyenne ?”
Je donnais comme réponses possibles des plages soigneusement sélectionnées pour une vélocité d’équipe.
J’avais ajouté une réponse “je ne sais pas”, c’est classique dans une enquête. Et puis, comme j’étais bien conscient que mon enquête revenait plus ou moins à comparer des vélocités d’équipes différentes, j’avais ajouté une dernière réponse : “C’est du pipeau cette enquête”.
Donc ça donnait ça :
On arrive à la réunion de planification du sprint avec une liste de stories prêtes. Ces stories sont déjà estimées : c’est généralement une condition pour les considérer comme prêtes.
Leur estimation, faite par exemple avec un Planning Poker, date au mieux de quelques jours (lors des revues de backlog du sprint) et probablement pour certaines de beaucoup plus.
À la fin de la réunion de planification du sprint, on connaît beaucoup mieux la difficulté des stories, puisqu’on s’est mis d’accord sur les critères de réalisation et de finition, qu’on a des conditions d’acceptation et qu’on a identifié les tâches pour réaliser la story.
Rendre visibles les conditions d'acceptation sur le tableau permet de mieux suivre l'avancement sur les stories
Une story possède des conditions d’acceptation. Ces conditions sont définies, pour la plupart, avant le sprint où la story est réalisée. Cela peut même être une exigence pour que la story soit déclarée prête et donc éligible pour le sprint qui commence.
Évidemment au moment où on la définit, la condition d’acceptation n’est pas vérifiée. Elle ne l’est pas non plus au lancement du sprint. Pour reprendre la signalisation usuelle, cette condition sera en rouge. Cela peut être visible sur le tableau du sprint. Quand la story est développée pendant le sprint, l’objectif des développeurs qui travaillent dessus est de faire en sorte que ces conditions d’acceptation soient vérifiées.
Cette semaine je donnais une formation inter-entreprises à Toulouse. J’avais profité de l’écriture de l’édition 3 de mon livre pour remettre à jour mon support de cours.
Comme sujet pour les ateliers, nous avons choisi l’organisation d’un repas de quartier, dont voici l’affiche.
Le résultat de ces 3 jours : une très bonne ambiance dans l’équipe et 100% de très satisfaits dans les appréciations à la fin du cours.
Non, je ne parlerai pas de rugby (depuis vendredi 22h30, ma saison est finie)
Mais des essais qu’on peut lire.
Je dirais même des essais de Transformation Agile. Où on découvre des ScrumMasters (ou des explorateurs ou des grenouilles agiles ou des bidouilleurs systémiques ou des hackers de culture, bref des agents du changement) qui cherchent des voies pour changer le monde des organisations.
La meilleure formule pour avoir un feedback très rapide : mangez votre propre nourriture pour chien !
J’ai redécouvert cette métaphore qui date déjà de quelques années :
Eating Your Own Dog Food.
Dans un tableau Scrum, on trouve 3 colonnes pour les tâches, qui sont nommées généralement :
en anglais : to do - in progress - done en français : à faire - en cours - fini Il existe des variantes, bien entendu.
Quand on élabore un tableau, on place généralement le nom des colonnes au niveau des yeux
Et on met les éléments de travail en dessous.
Un problème survient quand il y a un nombre significatif d’éléments dans une colonne : cela peut descendre bas, bien en dessous du champ visuel. C’est particulièrement vrai quand il n’y a pas de limite sur le travail à finir. J’ai vu des tableaux avec les éléments du bas entassés les uns sur les autres, complètement illisibles sans s’approcher et sans les manipuler.
C’est pourquoi je conseille d’utiliser des bacs à la place des colonnes. Un bac c’est une colonne à l’envers, avec le nom en bas. On met les éléments au-dessus du nom du bac.
Merci beaucoup à tous ceux qui ont contribué à ce que les deux premières éditions de ce livre Scrum soient un succès. Du coup, il y a une troisième édition.
Une équipe que je coache en ce moment a inclus dans son sprint une discovery story.
Story de découverte, c’est une notion que j’introduis dans la troisième édition de mon livre. De quoi s’agit-il ?
Mon livre est sorti officiellement le 19 juin. On le trouve sur les étagères des librairies de France et de Navarre. Par exemple, pour parler des libraires toulousains, Niko l’a trouvé dans une grande surface dès le 19 :
L’Open Space organisé chez Air France sur “faire le bon produit” était un rien foutraque comme il sied à ce type d’événement. Mais très riche en rencontres, en discussions et en découvertes.
Il s’est passé plein de choses qui n’étaient pas prévues au départ. Finalement, l’après-midi, après une présentation inopinée de Gojko Adzic (en personne) sur l’Impact Mapping, je me suis retrouvé à animer un atelier avec une quinzaine de personnes. J’ai proposé une combinaison d’Impact Mapping et de Story Mapping. Ça a intéressé une quinzaine de personnes. La contrainte était de tenir en 50 minutes.
Des lecteurs de l'édition deux me demandent ce qu'il y a de nouveau dans la dernière version de mon livre Scrum.
Les gens que je rencontre, comme les lecteurs de ce blog sont plutôt des lecteurs de l’édition 2. Voici les résultats du sondage en ligne :
Mon livre “Scrum, le guide etc…”
J’ai lu l’édition 2 : 59.49 % J’ai lu l’édition 1 : 16.46 % J’attends l’édition 3 pour le lire : 16.46 % Ça ne m’intéresse pas : 7.59 % Parmi les 158 participants, je retiens que 26 attendent l’édition 3. Alors quoi de neuf ?
Pour mener à bien la première édition de mon livre, j'avais plutôt fait du Scrum. Pour la deuxième, j'avais évolué vers du Kanban.
Pour la troisième j’avais l’expérience. Je savais qu’écrire un livre n’est pas un processus linéaire et j’avais appris à quel moment le feedback des lecteurs était le plus profitable pour moi.
Ce n’est pas à la fin pour la validation d’un chapitre. Non, j’ai besoin d’un feedback beaucoup plus tôt que ça. En fait dès que j’estime avoir avancé quelques idées, je sollicite mes relecteurs pour voir ce qu’ils en pensent. Selon leur disponibilité, ce sera un seul ou plusieurs pour un chapitre. Le plus souvent cela a été un seul à la fois et c’est ce que je préfère : j’intègre le feedback d’un lecteur avant de passer au suivant. Cela a marché car ils ont accepté ma requête insistante d’avoir un feedback rapide (moins d’une semaine en général ce qui n’est pas évident pour les grands professionnels occupés qu’ils sont).
Je lance avec ce billet une nouvelle série qui a pour but de fournir des suppléments à mon livre Scrum.
Suppléments en ligne, c’est écrit sur la couverture.
Alors c’est vrai que mon blog avec plus de mille billets constitue un gros supplément en ligne et c’est que je réponds à ceux qui me demandent :
“Où sont les suppléments en ligne ?”
Un point de départ pour définir les valeurs communes et partagées de l'équipe
En écrivant le billet précédent de compléments sur le chapitre 1 de mon livre, je me suis rendu compte que je n’y donne pas une liste de valeurs portées par Scrum, j’en reste à celles du Manifeste Agile.
Car si les valeurs de XP sont clairement définies, si celles de l’agilité apparaissent de façon relative dans les 4 premières lignes du Manifeste, celles de Scrum sont moins perceptibles.
Certains les confondent avec les piliers de Scrum que sont la transparence, l’inspection et l’adaptation, ou avec des principes comme l’empirisme, le rythme ou l’auto-organisation.
Ken Schwaber et Jeff Sutherland, les fondateurs de Scrum, ont mis à jour le Scrum Guide. Pablo en a fait son décodage
Pablo Pernot vient de publier un billet Scrum2013, le canevas, dans lequel il compare ses pratiques avec ce que propose ce nouveau guide. Par un tweet, Pablo m’a demandé ce que j’en pensais. Comme les commentaires de son billet sont fermés, je vais donner ma position ici.