Agnosticisme agile
Il n'y a pas que Scrum pour devenir agile
Avec un titre dans lequel figure Scrum, avec un blog dont le nom commence par Scrum, il m’est parfois difficile de passer pour un défenseur de l’agilité agnostique, ce que suis pourtant.
Dans mon livre Scrum, une bonne moitié de l’ouvrage est consacrée à autre chose que Scrum. J’y parle de Kanban, d’Extreme Programming, de Lean Startup, d’Impact Mapping, de Story Mapping, de LeSS, de Management3.0, de permaculture, de systémique et aussi de jeu, de saison et de prélude.
Dans mon livre ou dans mes articles de blog, je n’hésite pas à prendre de la distance avec le Guide Scrum et même à le déconstruire.
Dans le livre “L’art de devenir une équipe agile”, je n’hésite pas avec l’agnosticisme.
Plus j’avançais dans l’écriture, plus je retirais de l’influence de Scrum.
Bien sûr j’utilise le vocabulaire courant, qui est souvent issu de Scrum. Bien sûr le mix agile que suit l’équipe PermaBio inclut des notions de Scrum.
Cependant ma position est que pour devenir agile, il y a plusieurs chemins possibles et que c’est à l’équipe de choisir celui qui va bien dans son contexte. À chacun de trouver son chemin, voire le retrouver si on s’est perdu.
Le dogmatisme conduit au faux-agile.
J’ai d’ailleurs signé le serment Agile Agnostique.