Je range mes articles par année de publication. Comme vous pouvez le voir dans le widget de droite, je me suis amusé à qualifier chaque année. Quel nom ou adjectif associer à 2022 ?
En 2020, c’est agilité radicale
En 21, agilité conviviale
Je n’ai rien trouvé pour l’année 2022
Alors pourquoi pas l’agilité, mais en mieux ?
Une édition six nouvelle et intéressante, j'espère.
Je ne vais pas vous faire une release note qui décrirait tous les changements depuis l’édition 5. J’y ai passé des mois, j’ai presque tout changé.
Voici un aperçu des nouveautés les plus marquantes.
Quand j’ai écrit la cinquième édition en 2018, je pensais sincèrement que ce serait la dernière. En effet, publier cinq éditions successives en une dizaine d’années me paraissait déjà une belle réussite, bien au-delà des mes espérances. Et il me semblait qu’il n’y avait plus rien à ajouter sur Scrum.
Et pourtant…
La quatrième de couverture s'écrit en dernier, mais se lit en premier.
La quatrième de couverture est la dernière page extérieure d’un livre. C’est une page spéciale, fruit de la coopération entre l’auteur et l’éditeur.
Voici celle de Scrum édition 6, avec son making-of.
Scrum édition 6 possède une nouvelle préface, toujours écrite par Pablo Pernot. Nouvelle et toujours inspirante.
La voici :
C’est la (pas si) nouvelle marotte, Scrum serait has been, obsolète, trop rigide, trop inadapté, trop grossier, trop réducteur. Et l’agile mort, incompris, vendu et j’en passe.
Le livre Scrum, un outil convivial pour une agilité radicale est publié par Dunod dans la collection InfoPro. L’art de devenir une équipe agile, toujours chez Dunod, est hors collection.
Où les trouver, ailleurs que chez Amazon, dans leur version 2025 ?
Sur la photo, mon vieux sac à dos Agile Grenoble 2011 rempli de précieux retours pour Scrum 6 donnés par une relectrice exceptionnelle ; j'étais allé les chercher à vélo au fin fond du Lauragais, en grimpant les côtes sous le terrible cagnard de début août, mais ça valait largement le coup.
L’écriture d’un livre, c’est avant tout l’affaire de l’auteur. J’ai commencé en avril 2021, j’y ai passé beaucoup de temps, mais cela n’a pas été 9 mois de travail solitaire. Le contenu du livre montrant tout l’intérêt des boucles de feedback pour accroitre la valeur d’un résultat, je n’allais pas m’en passer dans l’écriture.
Une intro plus 5 parties, 23 chapitres, pas loin de 500 éléments dans la table détaillée
Pour définir la structure de mon livre, j’ai utilisé MindNode, un outil de mindmapping élégant et pratique. Il m’a permis de réfléchir, d’essayer des déplacements de chapitres, d’harmoniser les noms des paragraphes, et aussi de générer la table détaillée ci-dessous.
Une photo prise dans le van, conduit par Pablo, qui nous menait au gîte pour le premier Raid Agile, en écoutant du Neil Young dans les virages des Cévennes.
J’allais boucler l’article saisonnier de ma sélection rock quand j’ai appris que Neil Young quittait Spotify. C’est lui qui chante, dans My My, Hey Hey (Out Of The Blue) :
Rock and roll can never die
Je définis Scrum comme un outil, mais de quel Scrum s’agit-il ?
Que faut-il penser du Guide Scrum ? Comment se situe le Scrum dont je parle ici et dans mes livres ?
Depuis 2009, j’ai écrit six éditions successives de Scrum, chacune remplaçant la précédente. Avec L’art de devenir une équipe agile publié en mai 2019, je me suis retrouvé avec deux livres dans les librairies en même temps. Depuis le 19 janvier 2022, c’est l’édition 6 de Scrum qui y côtoie le livre illustré sur l’agilité.
À qui sont destinés ces deux ouvrages ? Par lequel commencer ?
Lors de la revue de sprint, l'équipe partage le résultat qu'elle a obtenu.
Le cycle symbolique du don étendu Demander - Donner - Recevoir - Rendre reflète bien ce que constitue la revue. À l’opposé du cycle diabolique Ignorer - Prendre - Refuser - Garder que subissent de façon dramatique bien des gens, des groupes et même des peuples en ce moment.
Un coéquipier est désireux d’obtenir un résultat, enclin à l’entraide, avec l’envie d’apprendre. Il a les capacités d’expliquer les outils et techniques qu’il utilise, de se focaliser et de travailler en groupe. Il s’engage à suivre les règles de travail, tout en restant en accord avec son idéal.
Coéquipier est un rôle essentiel dans une équipe Scrum, tout autant que Scrum Master et Product Owner.
Mon article saisonnier sur mes écoutes musicales change de style. En effet j’ai quitté Spotify fin février —à la suite de Neil Young— après plus de 10 ans comme abonné premium ; donc ma sélection suit ce mouvement, elle passe sur YouTube (avec le shortcode Hugo). Et puis côté musical, je fais une pause dans le post-rock qui avait pris une grande place dans mes dernières sélections pour un rock plus ancré dans l’actualité.
Le backlog est l'outil pour collecter les demandes et les affiner, afin d'alimenter l'équipe.
Cela fait une vingtaine d’années que l’usage du mot backlog, provenant de Scrum, s’est répandu dans le domaine de l’agilité. Cette — déjà longue — histoire est passée par des moments différents : au début il s’agissait de le promouvoir comme outil de collecte en remplacement des gros documents de spécification, ensuite de montrer qu’il ne s’agissait pas simplement d’une liste mais qu’il y avait du travail de réflexion et d’amélioration — l’affinage — avant qu’un élément du backlog rentre dans un sprint. Maintenant l’enjeu porte sur l’usage du backlog en alignement avec la stratégie et un modèle de valeur.
Le résultat du sprint est ce que l’équipe donne aux parties prenantes à la fin de chaque sprint, pour solliciter leur feedback.
Le résultat est produit par le travail de l’équipe, à partir du backlog, dans la boucle du sprint. À un backlog unique vont correspondre plusieurs résultats, un par sprint.
Le prélude est la période — courte — préparant le basculement dans la boucle des sprints. Souvent mal nommée, ignorée la plupart du temps, cette période de démarrage est cruciale pour le succès d'une équipe.
Allez, on décolle ! L’enthousiasme pour commencer les sprints doit être partagé par toute l’équipe.
En mai, j’ai participé à la journée Agilité organisée par l’INSEE. Mon intervention d’une heure a porté sur le prélude. À l’occasion j’ai mis à jour ma présentation, que j’inclus dans ce tuto du prélude.
Le premier Raid Agile a eu lieu en novembre 2014. En quatre ans, avec Pablo Pernot, nous avons organisé dix raids. Organiser et animer un raid, cela demande beaucoup d’énergie. Nous avons préféré la consacrer à d’autres activités : du business, des livres, des collectifs, des fusions, des réflexions, des enfants et petits enfants.
Alors le raid s’était arrêté en juin 2018. Et puis…
En mai, une journaliste m’a demandé une interview sur l’agilité. C’était pour le magazine en ligne L’express-RH/Management, pas le genre que je lis, mais la journaliste était sympa et j’ai répondu avec plaisir à ses questions.
Son article est paru fin mai, il s’appelle :
Comment devenir un adepte du management “agile” ? Des experts nous répondent.
Se focaliser sur l’essentiel. Éliminer les fioritures qui se sont accumulées au fil des ans. Ignorer les sur-couches qui ont fini par dénaturer l’idée de légèreté des débuts.
Il s’agit de revenir aux fondamentaux, dans l’agilité comme dans de nombreux autres domaines. Mais de quoi s’agit-il, les fondamentaux ?
Cette fois dans ma sélection, pas de post-rock, pas d’hypno-folk-metal, ni même de melancholic-post-rock.
Non, simplement du rock ! Avec une énorme surprise.
Un outil pour se poser des questions sur la capacité de l'équipe à vivre ensemble, et à s'accorder avec ses parties prenantes.
Quand une équipe va au fond des choses, rencontre des obstacles ou subit des conflits, cela est souvent dû à des désaccords enfouis, qui remontent à l’occasion.
Ce décalage entre les coéquipiers, ou entre l’équipe et son environnement, porte soit sur des valeurs, soit sur une vision du produit à faire, soit sur la façon de travailler ensemble.
Comment y remédier ? En prenant un peu de temps pour discuter des points de vue et trouver un équilibre permettant de travailler en symbiose. L’outil support à cette recherche d’alignement, qui peut servir de charte projet, c’est un canevas, le CARE.
Une partie prenante est une personne intéressée par le résultat donné par l’équipe.
Une équipe agile produit régulièrement un résultat apportant de la valeur. Toutes les personnes concernées par ce résultat constituent – potentiellement – les parties prenantes.
Aux âmes bien nées la valeur n'attend pas le nombre des années.
Il est souvent dit que l’agilité est orientée valeur — on cherche à produire de la valeur — et on entend aussi qu’une équipe agile possède des valeurs.
Deux sens différents du mot valeur, un mot qui est largement utilisé (par moi le premier) mais qu’est-ce qu’on fait de cet usage de valeur ? Réflexions.
Une sélection musicale qui revient chaque saison, je n'oublie pas le nom de mon blog.
Voilà ce que j’écoute le plus en ce moment et vais probablement continuer d’écouter au cours de l’automne qui commence.
Ce sont des albums qui viennent juste de sortir.
Le secret d'une vision commune : partir de la vision du sponsor, en tirer la mission de l'équipe et en déduire les objectifs de la prochaine saison. Faciliter sa construction avec des ateliers et faciliter son partage en présentant tout cela sur la charte projet.
Je viens de préparer et animer en équipe (un merci spécial à Violaine) deux sessions d’une demi-journée sur comment la facilitation peut aider à obtenir une vision partagée. L’occasion pour moi de revenir sur cette notion — la vision partagée — sur laquelle, comme beaucoup, j’ai évolué sur le “résultat” attendu et sur la façon de l’obtenir.
Dans une équipe on passe son temps à prendre des décisions. Comment le faire plus efficacement ?
On décide pour agir. Une décision retardée freine l’action, une décision mal prise risque d’être mal comprise. Pour diminuer le nombre et l’importance des conflits et agir malgré l’incertitude, l’équipe réfléchit et améliore sa façon de prendre des décisions.
Comment un groupe décide collectivement de l'action à mener ? La prise de décision est souvent qualifiée de consensuelle. En fait cela peut cacher du consensus ou du consentement.
Depuis l’essor du mouvement #MeToo on parle beaucoup de consentement.
Comment un groupe décide collectivement de l'action à mener ? La prise de décision passe souvent par la demande des avis. Le mécanisme qui permet au processus de sollicitation d'avis d'être efficace dans les organisations, c'est la réciprocité.
La technique de décision Advice Process consiste en la formalisation de la sollicitation d’avis. Elle est notamment plébiscitée par Frédéric Laloux dans Reinventing Organizations, qui en fait une innovation clé de l’autogouvernance.
Bien décider c'est oser, sans demander la permission et en évitant le perfectionnisme.
Quelle technique de délibération utiliser pour prendre une décision collective ? Avec quelle règle d’arrêt ? Comment faire en sorte que la décision devienne une obligation pour l’équipe ?
Décider comment décider c’est tout un art. Voici quelques pistes, avec des exemples.
Je viens de changer mon nom de domaine pour claudeaubry.fr et de passer à une publication avec Gitlab Pages.
Depuis que je suis passé à Hugo en quittant DotClear mon blog est devenu à pages statiques, c’est-à-dire sans base de données, avec des articles écrits en markdown.
La facilitation qu'es aquò ? Essai de clarification pour le Scrum Master et les autres facilitateurs.
Lors d’un séminaire d’entreprise qui avait pour thème la facilitation, nous avons demandé aux participants de donner leur définition, de réfléchir en groupe à ce que cela signifiait pour eux. Ce sont leurs réponses contrastées qui m’ont amené à écrire cet article.
Mes derniers tweets, j'ai arrêté Twitter fin 2022 (j'avais déjà bien ralenti)
Les tweets de 2022 à partir de l’archive, retraités et triés par ordre chronologique. J’ai éliminé impitoyablement tous ceux qui avaient un lien mort et presque toutes les images.