2023, l'agilité on y croit

Comme tous les 3 mois, une récréation musicale, cette fois teintée de nostalgie. Une nostalgie émouvante et réconfortante de vagues souvenirs de plaisirs d’adolescence.

Au Lapin Agile, c’était un fameux cabaret de Montmartre où sont passés de nombreux artistes comme Aristide Bruant qui l’avait racheté au début du 20e siècle.

J’ai publié mon dernier tweet en décembre. Je me suis laissé un peu de temps et j’ai laissé le temps à mes followers (encore plus de 3600 dont des récents) de passer à Mastodon pour m’y suivre. J’avais mis mon adresse Mastodon comme nom dans Twitter, c’était assez explicite :

Ça me fait plaisir de publier une belle carte sur mon blog. J’ai toujours aimé les cartes papier et maintenant que je les manipule dans le détail, je vais aimer aussi celles que je personnaliserai avec uMap.

Les Lapins Agiles continuent leur carrière triomphale. Ils veulent maintenant diffuser ce qu’ils ont appris et, en même temps, continuer à apprendre en faisant de nouvelles rencontres musicales.

La Fresque de l’Agilité, un outil pour comprendre ce qu’est l’essence de l’agilité (radicale).

L’agilité est généralement présentée comme une approche empirique. Scrum se réclame explicitement de l’empirisme en invoquant 3 piliers : visibilité, inspection et adaptation. En lisant des textes sur le Pragmatisme dans Philosophie Magazine, je me suis dit que cette philosophie correspondait mieux à l’agilité.

Une sélection de la musique que j’écoute le plus en ce moment. Elle doit beaucoup à Benzine, le Webzine d’essence culturelle que je lis assidûment. J’y découvre les sorties avec des articles de passionnés.

Aux débuts de l’agilité, j’essayais de convaincre que la division du travail n’était pas du tout une bonne idée pour le développement de logiciel, qu’elle nuisait aux coéquipiers et à l’organisation. Maintenant, en tant que cycliste dans ma ville, je constate que la division du travail est toujours appliquée, y compris dans les collectivités locales, et qu’elle nuit aussi aux usagers.

Adam Smith a inventé la division du travail. Frederick Taylor l’a complétée en divisant le temps de production en une suite de tâches élémentaires, répétées et chronométrées. Le taylorisme désigne cette forme d’organisation du travail pour la production de masse. Le taylorisme a eu une influence considérable sur l’organisation du travail dans l’industrie. On en retrouve des traces, voire plus, dans des types de travaux pour lesquels il n’a pourtant pas été conçu, comme ceux de la connaissance et des services.

Après la division du travail et celle du temps, la partie déconstruction du travail de la Fresque de l’agilité aborde l’individualisation, qui est en quelque sorte une division des personnes.

Après la division du travail, la division du temps et l’individualisation, la flexibilité du travail est un avatar du management libéral des organisations visant à mieux s’adapter aux contraintes du marché. Adaptation ? Tiens, dans le Manifeste agile de 2001, on trouve “s’adapter au changement”.

Mon livre présente Scrum comme un outil convivial pour une agilité radicale. Les 4 premières parties portent sur les fondamentaux de l’agilité (l’équipe et les boucles), sur comment démarrer (le prélude) puis sur comment se déroulent les rites, emblématiques de Scrum. La coopération est enclenchée, puis instituée, avec toute l’équipe. Cependant les rites ne représentent qu’une petite partie du temps des coéquipiers. La coopération se poursuit entre les rites.

Cet article doit beaucoup à Anthony Cassaigne. C’est lui qui m’a fait connaître le mob programming. C’est lui l’expert du mob, qui le pratique avec son équipe et qui en parle dans les conférences. Anthony a co-écrit la partie sur le mob dans Scrum édition 6. Elle est placée dans la 5e partie, à la fin du premier chapitre “Coopérer pour un résultat de qualité”.

Voyons comment les principes, concepts et pratiques de l’auto-organisation peuvent se substituer à ceux de la division du travail pour éliminer ces problèmes.

Voyons comment les boucles de feedback (saisons, sprints) abordent la notion de temps.

Comme toutes les saisons, une sélection d’albums qui m’ont marqué. Cette fois, il s’agit exclusivement de nouveautés. J’ai résisté à l’envie d’y inclure The Dark Side of the Moon, qui a fêté ses 50 ans et que j’ai réécouté à l’occasion.

Trois pratiques courantes dans les organisations sont associées à la performance individuelle au travail : la récompense au mérite, la spécialisation et la certification professionnelle.

Il faut s’adapter ! Comment sortir de cette injonction néolibérale appelée flexibilité ?

J’ai migré de DotClear à Hugo en 2020. Je dis souvent que faire un blog (commencé en 2006) a changé ma vie, je peux dire que le passage à Hugo m’a encouragé à poursuivre l’écriture et surtout m’apporte beaucoup de plaisir à concevoir et essayer des trucs.

Pour cet exemple, on va partir d’un existant, Peetic. C’est une plateforme de rencontres pour chiens et chats. Peetic sert de fil rouge dans les différentes éditions de mon livre Scrum. Pour l’édition 6, je suis parti sur une nouvelle application basée sur cette plateforme, Peetic/Shelter.

Après l’ouverture du prélude par Emma, les futurs coéquipiers passent la journée ensemble. L’objectif est de s’assurer qu’ils pourront vivre ensemble dans l’équipe. Pour cela, Jean-Pascal, l’animateur recommandé par Clara, leur propose 4 activités.

Après la première journée (et la soirée) ensemble, les coéquipiers se retrouvent pour s’aligner avec les parties prenantes.

L’équipe Peetic a élaboré une première version de sa charte projet en boostant sa convivance et en s’alignant avec ses parties prenantes. Elle peut maintenant progresser sur le quoi, en vue d’identifier les fonctionnalités qui vont remplir son premier backlog.

Comme toutes les saisons, une sélection de 3 morceaux provenant d’albums qui m’ont plu. Albums, car je n’écoute pas des chansons dans une playliste, mais uniquement des albums entiers. Bon parfois je n’ai pas le temps d’écouter tout l’album (il y en a de plus d’une heure). Je le réécoute après mais souvent en recommençant au début si bien que je connais mieux les premiers morceaux. Faudrait que j’utilise plus la fonction ordre aléatoire.

En juin, quand les organisateurs d’Agile Grenoble m’ont demandé si j’avais une proposition à leur faire pour la conférence de novembre, je venais de finir La décroissance, ralentir ou périr de Timothée Parrique.

Je viens de voir Un métier sérieux au cinéma. J’avais lu pendant l’été Un été avec Jankélévitch de Cynthia Fleury. Dans les vertus présentées, figure le sérieux, ce qui m’avait étonné. Est-ce que ce sérieux là, qui est aussi celui du film, s’applique à l’agilité ?

Du vélo et de la joie de vivre à l’affiche de cette utopie qu’est la décroissance agile.

Voici le script de ma keynote à Agile Grenoble, première partie, l’ouverture.

Voici le script de ma keynote à Agile Grenoble, deuxième partie, les slides 9 à 12.

Voici le script de ma keynote à Agile Grenoble, deuxième partie, les slides 13 à 20.

Voici le script de ma keynote à Agile Grenoble, la partie essentielle, celle du changement de modèle, avec les slides 21 à 28.

Voici le script de ma keynote à Agile Grenoble, la partie pratique, celle des outils, les slides 29 à 35.

La fin de ma keynote à Agile Grenoble sur L’agilité de la décroissance, avec les deux derniers slides commentés, puis quelques réflexions sur l’agilité de demain.

Après une pause pas très longue, je recommence à donner des sessions de formation à l’agilité. Ces deux derniers mois je viens d’en donner quatre et c’est toujours un plaisir de transmettre à des jeunes.