Retour à Bidart

Huit ans plus tard, je reviens à Agile Pays Basque les 6 et 7 septembre.

Le plaisir de revoir la côte basque.

En 2016, une présentation tribale

J’avais donné la keynote d’introduction du premier Agile Pays Basque. C’est un très bon souvenir. Je m’étais lâché. Je viens de relire mes slides de l’époque (toujours disponibles), ça envoie du bois. Le dessin du premier slide, je n’avais pas osé le montrer au public de Bidart.

Du beau monde en 2024

La conférence de 2024 accueille des orateurs et oratrices de grande qualité. Ça me fait plaisir d’avoir été retenu.

Les nouveautés depuis ma keynote à Grenoble

En novembre 2023 je donnais la keynote de début à Agile Grenoble, avec ce sujet L’agilité de la décroissance, dans le thème L’agilité de demain.

À Agile Pays Basque, je vais présenter le même sujet mais une version sensiblement différente :

  • format différent, plus court,
  • je passe en fin de journée,
  • moins de public.

Le contenu a changé. J’ai eu des retours sur ma présentation (dont ceux d’un néo-libéral). J’ai lu des livres intéressants sur la robustesse et la coopération.

Sur le contenu, voici quelques changements :

  • objections à la fin, plus dans l’action, plus faciles à comprendre,
  • l’agilité n’est pas une finalité mais un outil pour la transition,
  • l’ennemi est identifié (et il est puissant et coriace),
  • plus de simplicité,
  • pas de référence à Agile Fluency.

Mon intro

Voici par quoi je prévois de commencer (d’ici-là ça peut changer)

Premier slide avec un dessin d'Etienne Appert qui montre des randonneurs arrivant au sommet et voyant sur un sommet voisin une équipe agile

J’étais ici le 23 septembre 2016 pour donner la keynote d’introduction du premier Agile Pays Basque.

Ma présentation s’appelait Scrum mon scrotum.

J’y énonçais les dérives du dark scrum, du faux agile et j’explorais des pistes pour y remédier. Si je reviens aujourd’hui devant vous c’est que ça n’a pas marché aussi bien que souhaité. L’état de l’agilité n’est pas meilleur, autant qu’il me semble. Lla souffrance au travail a probablement augmenté.

Pourtant ce n’est pas de la décroissance de l’agilité dont je vais vous parler, c’est de l’agilité de la décroissance.

Vous pensez peut-être que c’est une douce utopie ? Que c’est irréaliste ? Une utopie certes, puisque par étymologie une utopie est ce monde qui n’existe pas encore, mais que l’on aimerait faire advenir. Une double utopie même, une pour la décroissance et une autre pour l’agilité.

Cependant de nombreuses initiatives vont vers la décroissance. Et côté agilité je pense que les solutions, avec les outils dont nous disposons déjà, sont là et qu’il n’y a qu’à expérimenter. Le basculement clé qui m’a emmené à l’agilité de la décroissance c’est de considérer l’agilité, non pas comme une méthode de développement, mais comme une philosophie du travail.

Ce dessin d’Étienne Appert figure dans mon livre L’art de devenir une équipe agile, il illustre le premier chapitre, pourquoi devenir agile, en montrant de l’agilité heureuse. Je vous propose de commencer par pourquoi la décroissance, avec de la décroissance heureuse.

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