L'amélioration de soi est impossible tant qu'on n'a pas essayé de trouver une bonne articulation de l'individuel et du collectif (Catherine Malabou)
Le numéro de juillet 2024 de Philosophie Magazine consacre son dossier à l’amélioration ou plus exactement pose deux questions, du point de vue philosophique :
Peut-on devenir meilleur ? Et si oui, comment ? C’est l’occasion d’analyser quelques éléments du dossier du point de vue de l’agilité.
Comment sont développées les capacités des coéquipiers
Dans l’esprit des recruteurs et des recrutés, la certification apparaît comme un principe évident, associé à leur idée de l’agilité. Pourtant, un regard critique sur la certification montre que non seulement que l’agilité n’en a pas besoin, mais qu’elle procède d’un courant d’apprentissage qui y est opposé. …
Pendant le reconfinement, préparez votre atterrissage en racontant votre rétro-confinement dans le tome 7 de Rupture Douce
Bon, c’est le retour au confinement.
Pendant le premier confinement nous (avec Anthony et Jean-Pascal, à l’initiative de l’agilité radicale) avions lancé une rétrospective pour réfléchir à l’après confinement. Donc, comme on se reconfine, elle peut aussi servir pour l’après reconfinement.
Mais ce n’est pas le retour du confinement qui nous réjouit. Ce qui par contre nous fait énormément plaisir, c’est le lancement de Rupture Douce 07.
Le confinement, une opportunité pour bifurquer vers une agilité radicale
Je vais être co-présentateur de la keynote de clôture de la conférence Agile en ligne le 30 avril.
Cette présentation collective a émergé grâce au confinement, comme la conférence d’ailleurs. Il y a un mois on n’imaginait ni l’une ni l’autre.
La première version de la rétro-confinement a suscité de l’intérêt.
Dix jours plus tard, voici la deuxième version qui prend en compte le feedback reçu et notre propre expérimentation, avec Jean-Pascal et Anthony, mes camarades du klub de lecture.
Nous croyons beaucoup au potentiel de cette rétro pour préparer un post-confinement en adéquation avec nos valeurs. Nous pensons que cette réflexion –en ce moment si particulier– peut éviter à des équipes qui étaient dans le faux agile d’y retourner.
Si on ne profite pas de cette situation incroyable pour changer, c’est gâcher une crise
C’est Bruno Latour, un philosophe et sociologue, qui a inspiré cet article.
Il vient de publier un article dans AOC Media : Imaginer les gestes-barrières contre le retour à la production d’avant-crise. À la fin de l’article (et aussi à part) on trouve un questionnaire, ou plutôt une aide à l’auto-description, ou encore mieux un outil de discernement.
Une question me taraude : est-ce que le hêtre fait bien partie des cupulifères ?
Dans la famille des cupulifères, après la châtaigne, à l’honneur au Raid#1, après le gland au Raid#2, c’était le tour de la noisette pour le Raid#3 de fin juin.
Cette rétrospective cherche à garder un rythme soutenable pour l’équipe. Elle s’intéresse au 8ème principe du Manifeste, souvent oublié, qui commence ainsi :
Agile processes promote sustainable development.
Une technique de ramassage de ressentis qui pique.
Au cours du Raid Agile, nous avons essayé une nouvelle technique de rétrospective. À la demande générale — il y en a même eu venant de l’étranger — je vous explique dans ce billet comment animer une rétrochâtaigne.
Animer à deux, c'est aussi pour apprendre de l'autre. J'ai beaucoup appris et j'espère que Pablo aussi
Le Raid Agile, on y est venu pour son saucisson et la charcuterie cévenole mais on a aussi apprécié ses gâteaux, dont le fameux Mont Aigoual.
En lançant le premier Raid Agile avec Pablo, nous avions fait trois hypothèses.
Savez-vous pourquoi la châtaigne est l’emblème du Raid Agile ?
Quand je cours, c’est le long du canal du Midi et j’ai le temps d’admirer les platanes, surtout à cette saison, tout en espérant qu’ils soient sauvés de l’abattage. La ville où j’habite doit son nom à une autre arbre : le nom Castanet vient probablement des nombreux châtaigniers qui couvraient ses coteaux.
Des châtaigniers, il en reste plein dans les Cévennes. Et novembre, c’est la saison où l’on ramasse les châtaignes.
L’agilité a popularisé l’amélioration continue, avec les rétrospectives.
À chaque fin de sprint, donc en général toutes les 2 ou 3 semaines, l’équipe s’arrête de développer, pour réfléchir à la façon dont elle a travaillé, dans le but de s’améliorer.
Ce qui est moins connu que la rétrospective, c’est l’intraspective.
Dans la série Suppléments en ligne à mon livre Scrum, voici la rétrospective de sprint, qui constitue le chapitre 10.
Quelques extraits du chapitre :
…on peut comparer la rétrospective à la discussion sur « on refait le match », mais à laquelle participeraient uniquement les joueurs.
La rétrospective constitue un moment particulier où l’équipe s’arrête de produire, prend le temps de réfléchir et parle de ses expériences…
Le résultat essentiel de la rétrospective est qu’elle contribue à avoir une équipe plus soudée…
C’est la porte d’entrée dans l’amélioration continue[1], dans l’agilité, dans le travail en équipe…
La question était :
Vous êtes Scrum Master. Lors de la rétrospective, Thierry dit que c’est la faute à Olivier si la story S1 n’a pas été finie pendant le sprint.
Dans les formations publiques inter-entreprises, les participants viennent d’horizons différents et c’est très enrichissant.
Il y avait finalement 8 personnes à ma formation Scrum de la semaine dernière. Elle était organisée à Paris dans le 11ème, en partenariat avec Ideia qui fournissait la logistique.
Cette salle de formation est vraiment idéale pour un groupe de cette taille. On peut se déplacer facilement, travailler en 2 groupes de 4, poser les post-it constituant le backlog de l’étude de cas sur une table annexe pour les ranger par priorité ou pour l’estimation par comparaison et bien sûr coller au mur tous les post-it produits lors de la dizaine d’ateliers. La nourriture et les boissons sont toujours disponibles sur une autre table.