La facilitation qu'es aquò ? Essai de clarification pour le Scrum Master et les autres facilitateurs.
Lors d’un séminaire d’entreprise qui avait pour thème la facilitation, nous avons demandé aux participants de donner leur définition, de réfléchir en groupe à ce que cela signifiait pour eux. Ce sont leurs réponses contrastées qui m’ont amené à écrire cet article.
Dans l’édition 6 de Scrum publiée début 2022, j’ai divisé le livre en 5 parties. La première s’appelle L’écosystème ; elle contient les chapitres sur les rôles Scrum : équipe, Scrum Master, Product Owner et — nouveautés ! — coéquipier et partie prenante.
Cette évolution me donne l’occasion de revenir sur les définitions des rôles Scrum, sans considération pour celles du Guide Scrum.
J'ai lu la version française du Guide Scrum, publiée le 18 novembre 2020. Plutôt que garder mon ressenti pour moi, je vous le partage.
La parution d’une nouvelle version du Guide Scrum suscite toujours beaucoup de réactions. C’est le signe d’un intérêt qui ne se dément pas pour Scrum. Pourtant, et bien qu’il soit et reste une référence, c’est mal écrit, très mal traduit et sans la moindre illustration. L’effort de simplification de cette nouvelle version est louable, mais de mon point de vue, c’est raté.
Faites connaissance avec les membres de l'équipe et apprenez à les reconnaitre ; vous les retrouverez tout au long de l'histoire
PermaBio est l’exemple qui sert de fil rouge dans L’art de devenir une équipe agile. Dans le premier chapitre, nous avions fait connaissance avec Pierre, le fondateur, qui nous avait donné sa vision, décrit le service et expliqué pourquoi l’agilité lui semblait la bonne approche.
Nous allons maintenant faire connaissance avec l’équipe.
Scrum Master, à la prochaine rétrospective, demande-toi si tu es encore utile.
Mon fils m’a envoyé un lien vers un article qui parle des métiers que pourraient faire nos enfants car parmi eux, il y a Scrum Master. Scrum Master, un métier d’avenir ?
Je vous conseille la lecture de ces deux billets d'Allan Kelly et Dave Nicolette
À propos de Scrum, cela fait un bout de temps que je ne consulte pas les annonces pour savoir si et comment on en parle. Je ne regarde même plus les enquêtes pour savoir ce qu’on en pense. Scrum est maintenant si populaire que je n’éprouve plus le besoin de commenter une annonce ou une enquête de plus.
D’autres le font pour moi.
Dans l’édition 4 de mon livre, j’ai ajouté des histoires pour raconter une journée typique d’un Scrum Master et d’un Product Owner.
On commence par la celle de Nicolas, le Scrum Master chez Peetic.
Voici l’extrait tiré du chapitre 5 Le rôle du ScrumMaster. J’y ai ajouté, pour ce billet, des notes qui renvoient aux pratiques évoquées.
En bon artisan de la formation inter-entreprises, je cherche à atteindre la MVS avant d'investir dans l'organisation d'une session
Plutôt que de proposer plein de dates dans un catalogue et d’en annuler les 3/4 comme le font la plupart des organismes de formation industrielle, j’ai décidé, en accord avec les camarades de la Fédération Agile qui animent avec moi, de n’officialiser la date d’une session qu’une fois sa viabilité assurée.
Dans la série Suppléments en ligne, voici ceux du chapitre 4
Ce chapitre quatre a failli être divisé en deux, un pour le ScrumMaster et le deuxième pour l’équipe. En 2010, je m’étais d’abord dit que je parlais de l’équipe dans tout le livre et qu’il n’était pas nécessaire d’en faire un chapitre dédié. Cependant, au moment de commencer l’édition deux, j’ai réfléchi au contenu de ce que je pourrais mettre dans un chapitre sur l’équipe.
La semaine dernière, j’ai donné une formation de deux jours, pour des ScrumMasters qui pratiquaient déjà.
À mes débuts de formateur Scrum (ça commence à faire longtemps), j’avais 3 formations, une pour les PO, une pour les SM et la dernière pour les développeurs. Puis finalement j’ai fait très majoritairement des formations Scrum pour toute l’équipe. C’était bien mieux comme ça. Quand une équipe démarre, il faut former tout le monde.
J’avais dans l’idée de faire un billet sur un des nombreux jeux de cet excellent Agile Games France, mais le billet tripal de Pablo sur la horde a changé mes priorités.
J’avais récemment évoqué la horde dans un de mes billets, l’épisode 5 de ma série sur mon histoire de Rupture douce. Un épisode où il aussi est question de pouvoir latéral, de Skull & Roses et de …Pablo.
Dans mon billet la horde était l’archétype du groupe avec un chef choisi pour sa force ou son courage. Pablo se réfère à la horde comme exemple du comportement d’équipes ou de communautés agiles. Je trouve l’idée très intéressante. L’analogie me paraît plus adaptée que celle du troupeau, qui n’est finalement qu’une horde apprivoisée (et donc soumise).
Suite de l’histoire Quand l’Agilité rencontre la sociocratie, dans la saison 1 de Rupture douce.
Résumé des épisodes précédents : Après une chocolatine à la Pasteline et une virée à Grenoble, l’Agilité et la sociocratie se sont enfin rencontrées au ScrumDay et partagent des idées en commun.
L’expérimentation de la sociagilité commence en observant les façons de désigner des représentants dans les bandes de bikers et ce que propose Etienne Chouard à l’échelle de nos pays. Voici la suite.
Nous sommes toujours dans la saison 1 de Rupture douce. L’histoire s’appelle Quand l’Agilité rencontre la sociocratie. Le titre de cet épisode est “La sociagilité’'.
Résumé des épisodes précédents : Après une chocolatine à la Pasteline et une virée à Grenoble, l’Agilité et la sociocratie se sont enfin rencontrées au ScrumDay. Mais leur relation va t-elle se poursuivre ?
24 heures à refaire le monde avec une vingtaine d'agilistes
Agile Open Sud, c’est une rencontre d’agilistes venus de Bordeaux, Toulouse, Marseille et Montpellier, et même de Catalogne, tous ensemble dans un hôtel[1], sans Internet, sans twitter, et même sans téléphone pour moi, c’est une aventure particulière.
Je n’ai pas participé au ROTI final pour cause de France-Galles. J’aurais donné 4 [2] voire 5.
C’était un forum ouvert avec comme seul thème l’agilité. Mais finalement et bien que ce soit assez court, nous avons pris du plaisir à des activités sortant de ce cadre. Par exemple, en ce qui me concerne :
Assigner les tâches aux développeurs, c’est mal pour un ScrumMaster (vu sur Twitter).
C’était un soir de début février, du temps où j’étais Product Owner d’iceScrum. En consultant les messages du jour sur le forum, une demande d’évolution de l’outil avait attiré mon attention : l’assignation des tâches par le ScrumMaster.
Ce n’est pas que la demande était nouvelle, loin s’en faut, mais elle était formulée avec plus de précisions que d’habitude.
La question était la suivante :
Au milieu du sprint, le burndown chart de sprint remonte. Vous êtes ScrumMaster, que faire ?
Les réponses suivantes étaient proposées :
Vous regardez s’il reste du mou Vous l’envoyez immédiatement au grand chef Vous le remplacez par un burnup Vous passez un savon à l’équipe
La question était la suivante :
Dans une équipe de 10 personnes, la mêlée quotidienne est à 9h15. A l’heure prévue, deux membres de l’équipe ne sont pas là. Que fait le Scrum Master ?