Le premier mai, fête des travailleurs, c'est le bon moment pour déconstruire la flexibilité du travail, présentée à tort comme de l'agilité.
Après la division du travail, la division du temps et l’individualisation, la flexibilité du travail est un avatar du management libéral des organisations visant à mieux s’adapter aux contraintes du marché.
Adaptation ? Tiens, dans le Manifeste agile de 2001, on trouve “s’adapter au changement”.
En février, j’avais lancé une enquête “Quelle est votre vélocité moyenne ?”
Je donnais comme réponses possibles des plages soigneusement sélectionnées pour une vélocité d’équipe.
J’avais ajouté une réponse “je ne sais pas”, c’est classique dans une enquête. Et puis, comme j’étais bien conscient que mon enquête revenait plus ou moins à comparer des vélocités d’équipes différentes, j’avais ajouté une dernière réponse : “C’est du pipeau cette enquête”.
Donc ça donnait ça :
La question était la suivante :
La vélocité des 2 sprints passés est 13 puis 11. A la fin de la planification de sprint, l’équipe est prête à mettre 20 points dans le sprint. Vous êtes Product Owner, quelle est votre réaction ?
Dans ma formation de la semaine dernière, il y avait un peu plus de la moitié des participants qui pratiquaient déjà Scrum, plus ou moins. Mais au moment de parler de planification de release agile, quand je leur ai posé la question “Estimez-vous en points ?”, il s’est avéré que leurs estimations se faisaient plutôt en jours.
Certains avaient essayé les points et avaient abandonné devant les nombreuses réticences de leurs équipes.
Organisé lundi soir à la maison des associations, l’atelier iceScrum reprenait le format de ma session à la conférence Agile France, avec un peu plus de temps.
Le post-it éternel !
Cet article (extrait du Monde je crois) que Josiane a envoyé à l’équipe TEC ne parle pas des méthodes agiles, mais il aurait pu, tant le post-it est associé à leur usage : on reconnait tout de suite les équipes agiles avec leurs murs décorés de notes multicolores.
Avec l’essor de Scrum, je pense que les ventes de post-it ont augmenté. Certains suggèrent qu’il doit y avoir un marché pour le post-it réutilisable dans une optique de développement durable.
La publication est une étape importante et je pensais être libéré une fois que ce serait fait. Mais non, il reste l’inquiétude de savoir s’il sera bien reçu. Je suis à l’affût de tout ce qui pourrait me donner la tendance.
Comme indicateur, il y a bien sûr les commentaires et critiques qui sont publiés. Les avis sont plutôt positifs et cela est déjà un bon indicateur, mais qu’en est-il des ventes ?
J’avais entendu parler une première fois de coefficient de focalisation en interviewant une équipe il y a quelques mois, sans y prêter une attention particulière. Mais récemment, quand 2 autres équipes Scrum ont évoqué devant moi ce coefficient, je me suis dit que ça venait d’une source unique.
Ma présentation “Estimations, mesures et indicateurs agiles” pour Agile Toulouse 2009 c’est demain à 14h30. C’est en plein dans l’heure de la sieste (si j’en vois un qui somnole, je l’envoie dans la session XP Game qui a lieu en parallèle, ça va le réveiller de gonfler des ballons. Ou alors faire du TDD dans le dojo, ça lui apprendra la dure voie de l’agilité).
C’est le titre de la présentation que j’animerai le 22 octobre à 14Hh30 au cours de l’étape toulousaine de l’Agile Tour.
Cette année, il y aura une vingtaine de sessions dans la journée avec 3 ou 4 en parallèle, il faudra choisir.
Le groupe de discussion Scrum de Montréal s’interroge sur les outils pour Scrum. Je reprends leur compte-rendu en donnant mon point de vue d’utilisateur, de consultant et aussi de Product Owner d’IceScrum.
Le burndown chart montre bien ce qui reste à faire, mais on n’y voit pas les évolutions de périmètre. Il y a 2 ans, j’avais présenté l’intérêt du burnup à 2 courbes pour pallier ce manque du burndown.
Dette technique serait-ce le nouveau nom de la (non) qualité ?
Suite à mon premier billet sur la dette technique nique nique, Olivier nous donne une idée pour la mesurer :
Estimer l’écart de coût d’une histoire utilisateur entre l’instant présent et le début du projet
Essayons. Il nous faut 2 histoires utilisateur de même taille.
Un plan de release présente les itérations à venir et le contenu prévu de ces itérations. Ce contenu consiste en des éléments du backlog de produit.
Présenté sous forme de tableau, un plan de release est facile à comprendre. Il constitue un outil de communication important avec tous les intervenants du projet.
Voici un exemple du plan de release du projet IceScrum.
L'agilité devrait ramener un peu du plaisir de coder
Aujourd’hui et demain, je fais une formation Scrum dans une grosse SSII. J’ai passé moi-même 9 ans dans une société de services. J’aime bien rencontrer les informaticiens de SSII. La participation à des projets dans des contextes et des domaines différents leur donnent une grande ouverture d’esprit.
Je trouve qu’ils sont particulièrement intéressés par l’agilité et tout à fait disposés à l’appliquer sur leurs projets. Ils souffrent des lourdeurs imposées par leur processus actuels et regrettent de ne pas mieux se comprendre avec leurs clients.
La meilleure façon d’apprendre les méthodes agiles, c’est de mettre en œuvre immédiatement les notions enseignées.
Je vais faire une série de formations publiques proposées par Ekito et données en duo avec Jean-Marie Damas.
La vélocité ne mesure pas la productivité. Et l'accélération de vélocité ?
Trouvé dans InfoQ et venant de Scott Ambler, le prolifique Scott Ambler, une nouvelle mesure : l’accélération.
On sait que la vélocité est une mesure de la capacité d’une équipe pendant un sprint, qui est intrinsèque à cette équipe. Elle ne permet pas de comparer 2 équipes, ce n’est pas une mesure de productivité.
Pour y remédier, Scott propose de calculer l’accélération. C’est simple :
accélération = (vélocité de l’itération n - vélocité de l’itération m) / vélocité de l’itération m, sachant que n>m
À la fin d’un sprint, il y a la revue et la rétrospective. Les plans sont actualisés et les rapports sont mis à jour. Mais toutes les partie-prenantes ne participent pas aux réunions et n’ont pas toujours un accès facile à ces rapports. Il peut être utile de diffuser un petit compte-rendu, sous forme de présentation, qui les contient.
Pour cela, j’ai un plan-type de présentation OpenOffice qui permet de produire un compte-rendu en quelques minutes, en y faisant figurer les informations importantes :